Municipales 2026 : la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille adoptée à l’Assemblée

Les députés ont largement adopté ce texte qui prévoit pour l’essentiel d’instaurer dès les municipales de 2026 deux scrutins distincts simultanés à Paris, Lyon et  Marseille, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement et l’autre les membres du conseil municipal sur une circonscription unique.

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Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal. Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix – comme ce fut le cas en 1983 à Marseille -, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.

La proposition de loi visant à réformer le mode de scrutin de l’élection des maires de Paris, Lyon et Marseille vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, à 183 voix pour 53 contre et 17 abstentions. Le texte, qui ne fait pas consensus dans la classe politique comme dans les trois grandes agglomérations, a été voté par une très grande partie des députés macronistes, mais aussi, des Républicains, du Rassemblement national et de La France Insoumise. Les parlementaires du Parti socialiste, eux, se sont divisés entre votes favorables et défavorables quand une grande partie des écologistes et des communistes s’y sont opposés.

L’article voté propose par ailleurs d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50%, comme c’est aujourd’hui le cas dans les trois villes et partout en France.

La rédaction

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