Publié le 2 juillet 2020 à 23h07 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 11h51
Franchement il y en a qui peuvent être fiers d’eux, ce sont les membres de la commission des investitures de LR qui en choisissant Martine Vassal à Marseille ont non seulement fait perdre leur famille mais aussi exploser cette dernière. Ce 2 juillet Martine Vassal a annoncé qu’elle se retirait de la course à la mairie et annonçait que Guy Teissier porterait les couleurs de LR pour le troisième tour alors que Lionel Royer-Perreaut, le maire LR des 9/10 avait affiché son ambition d’être candidat, ambition soutenue par le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier. Quelques heures après l’annonce de Martine Vassal il a déclaré, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, avec gravité, le maintien de sa candidature: «J’ai été réélu, cela me confère une certaine légitimité». Et les mots sont forts. S’il comprend la décision difficile de Martine Vassal de se retirer, il considère «Elle a été battue dans son secteur des 6/8, cela rendait difficile la possibilité qu’elle soit maire de tous les Marseillais». Il ne comprend pas en revanche qu’elle ait décidé «seule», de choisir Guy Teissier comme candidat, une candidature qu’il affirme ne pas pouvoir soutenir car: «Je sais que des ententes sont en cours avec le RN et je ne peux pas m’engager dans une telle stratégie d’alliance». Puis de revenir sur les résultats du second tour: «Marseille s’est réveillée lundi sans Maire clairement identifié». C’est, pour lui «un message» que les électeurs ont voulu envoyer, pour que les forces politiques «travaillent ensemble à un projet qui réduise les fractures que connaît cette ville. Fractures sociales, territoriales, économique.» Lionel Royer-Perreaut considère: «La situation de notre ville est grave. Elle mérite que nous travaillions ensemble. Elle mérite une addition de toutes les énergies». Et de se présenter comme un maire qui serait en capacité de décider, d’orienter et d’impulser de nouvelles énergies. Et de conclure en annonçant que ce samedi, il sera candidat: «je ne me déroberais pas». Dans une droite locale qui ressemble de plus en plus à un champ de ruine, Lionel Royer-Perreaut se positionne en recours pour samedi… et au-delà.
Michel CAIRE