Publié le 3 novembre 2019 à 10h58 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h24
C’est un authentique atout dont dispose Martine Vassal, la présidente LR du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille Provence, candidate au poste de maire de Marseille et à la présidence de la métropole, en la personne du général de gendarmerie David Galtier, son monsieur sécurité. Elle vient de le présenter en exposant son volet «Protéger», l’un des quatre qui structurent son programme de campagne, avec «respirer, travailler, partager». Un général qui, pour sa première expérience en politique est envoyé mener campagne en terre RN, dans les 13e et 14e arrondissements de Marseille, là-même où il a vu le jour. Une Martine Vassal pour qui distinguer ce que fait la Métropole de ce que fait la Ville est «très compliqué, parce que c’est la même chose». Ce qui devrait laisser dubitatives les autres communes du territoire…
«La sécurité conditionne notre qualité de vie et l’attractivité de notre territoire. C’est pourquoi, il faut assurer dans tous les secteurs de la Ville sans exception, comme sur l’ensemble du territoire national, l’ordre républicain. Il est donc nécessaire de changer en profondeur les modes de fonctionnement des institutions en charge de la sécurité, de moderniser leurs outils et leurs organisations», rappelle le général qui considère que Marseille doit se doter d’une politique de sécurité «à la hauteur de la deuxième ville de France, en étroite liaison avec les services de l’État». Il présente donc son plan sécurité en citant notamment 3 points: «une montée en puissance des effectifs de policiers municipaux»; des moyens techniques et «des outils plus intelligents, numériques, de l’intelligence artificielle, de la vidéo verbalisation, bref de la modernité dans les outils» et enfin «troisième idée», la création d’une École nationale d’état-major des forces de la sécurité intérieure. Il explique la raison d’être de cette dernière proposition: «Les forces qui concourent à la sécurité sous toutes ses formes devront agir en parfaite synergie, et bénéficier de la meilleure formation possible. Repenser les liens entre tous ceux qui ont pour mission se faire régner l’ordre est dès lors indispensable». C’est dans ce cadre qu’il est demandé à l’État la création à Marseille de cette École nationale sur le site de la caserne du Muy (3e). «Conçue sur le modèle de l’école de guerre du Ministère des Armées, poursuit-il, elle proposerait un tronc commun de formation s’adressant aux cadres de toutes les forces de sécurité intérieure destinés à exercer les plus hautes responsabilités aux niveaux départemental puis national (DDSP, directeur de SDIS, préfet et sous-préfet, officiers de Police et de Gendarmerie Nationale, etc.)». Précisant que cette grande école nationale, ouverte à l’international, «permettrait d’initier une vraie synergie entre les acteurs majeurs de la sécurité et, d’offrir un enseignement de qualité en un seul et même lieu.» Évoque notamment un accompagnement à sa création. Création qui selon lui, «contribuerait au prestige de la ville et au dynamisme de l’arrondissement et qui constituera de fait le chaînon manquant entre les différentes écoles de formation des cadres de la sécurité intérieure». Le général Galtier conclura son intervention: «En matière de sécurité, comme dans tous les autres domaines du quotidien, Marseille doit devenir une référence, grâce à l’innovation, à l’audace et à la volonté de la transformer en grande capitale euro-méditerranéenne».Entretien avec le général David Galtier gal_david_galtier_29_10_2019.mp3 |
Entretien avec Martine Vassal LR candidate à la mairie de Marseille martine_vassal_candidate_29_10_2019.mp3 |