Publié le 13 juin 2020 à 7h07 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h27
«A la suite de révélations de médias nationaux et aux témoignages de citoyens Marseillais, il existe désormais un faisceau d’indices concordants sur des tentatives de fraude dans notre ville», déclare le Printemps Marseillais dans un communiqué et lance une opération de contrôle citoyen «pour répondre à cette urgence démocratique». Le Printemps Marseillais de préciser, toujours dans le communiqué: «Craignant une défaite, une partie du personnel politique de droite serait en train de préparer un hiver démocratique à Marseille. C’est pourquoi le Printemps Marseillais a décidé d’exercer l’ensemble de ses droits et de mettre tout en œuvre pour que la sincérité du scrutin soit garantie. Dès aujourd’hui et quotidiennement, notre commission de vigilance [[Composée d’avocats, de juristes et de professeurs de droit, cette commission de vigilance avait été lancée à l’aube du premier tour pour alerter et répertorier les trop nombreuses fraudes déjà commises.]] se déplacera au bureau de la direction des élections de la mairie pour vérifier toutes les procurations déposées [[Article R71 Modifié par Décret n°2013-938 du 18 octobre 2013 – art. 23 : « Dès la fin des opérations électorales, les délégués des candidats, des binômes de candidats ou des listes en présence ont priorité pour consulter les listes d’émargement déposées dans les conditions fixées à l’article L 68. »]]. Nous contrôlerons chaque jour l’inflation des procurations, les bureaux dans lesquels elles se tiennent et nous dénoncerons si nous constatons des irrégularités. Aujourd’hui nous avons pu contrôler 4 595 procurations incomplètes. Il manquait déjà la date à laquelle la procuration a été effectuée et le nom de l’officier de police judiciaire devant qui la procuration est signée . Ces informations étant obligatoires. Nous invitons l’ensemble des citoyens à faire de même et à vérifier le recueil des procurations au 33, rue Jean François Leca dans le 2e arrondissement de Marseille. Nous refusons la fatalité. Nous ne voulons plus subir les pratiques qui appartiennent à un autre temps. Nous ne laisserons personne mettre en péril cette élection.»