Publié le 25 juin 2020 à 20h22 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 12h47
Si c’est «dans le silence que l’on entend les plus grandes vérités», il est des situations où l’on ne peut pas s’y résoudre. Trop c’est trop. Que Madame Vassal fasse une campagne omniprésente sur tous les thèmes avec ses méthodes et ses moyens est une chose mais qu’elle s’attaque à la laïcité et à l’école cela en est une autre. Comment une élue de la République, dite responsable, peut-elle ranimer la guerre entre l’école publique et l’école privée dont les usagers de l’école en gardent encore les stigmates des combats passés? Pourquoi dire que : «Accorder la subvention à l’école privée au minimum légal» est «terrifiant» alors que c’est simplement un respect de la loi ? Pourquoi dire que «la liberté de l’enseignement, principe fondamental de notre pays, est historiquement combattu par la gauche» alors que l’école n’est pas une problématique de gauche ou de droite? Il ne faut pas être de gauche, de droite, du centre ou de je ne sais d’où pour comprendre que l’école publique est un DEVOIR. A Marseille, peut être plus qu’ailleurs, cette municipalité comme le Département n’ont eu de cesse d’opposer le Privé et le Public; le PPP ou les nombreuses visites de collèges privés en sont des exemples. Je suis candidat indépendant à cette élection et je garde ma liberté de parole. Mes idées sont ce qu’elles sont, mais mon combat pour l’école est neutre et sans parti pris. Entre la démagogie et l’utopisme politique d’un Prrintemps qui annonce l’irréalisable faisant fi d’une réalité financière et administrative, entre une droite ultra-libérale, clientéliste qui veut faire de nos écoles des bunkers tout en accentuant la fracture sociale Nord/Sud et en réanimant la guerre public/privé, le tout en bafouant certains principes de laïcité, entre un Rassemblement National qui ne rassemble rien ni personne et qui, au contraire, divise sans projet précis, il y a une autre voie. Cette autre voie, c’est la voix de ceux qui pensent, de ceux qui vivent l’école au quotidien. Ceux qui savent que l’école est un des fondements de notre société. Une institution faite d’hommes et de femmes qui œuvrent chaque instant pour que notre jeunesse, cœur de notre Nation, soit à la hauteur des espoirs que nous fondons sur eux. J’ai porté durant de longues semaines pour mon ami Bruno Gilles, un projet issu de la réflexion collective de personnes libres et sans engagement. Je suis convaincu qu’il est le reflet de la réalité et qu’il est réaliste dans sa mise en œuvre. J’ai espoir, l’espoir que demain nos écoles puissent être le reflet d’une ville unie, rayonnante, accueillante et ouverte vers le monde pour celle qui est le cœur battant de notre Nation : sa jeunesse.
Robert Ciampi, ancien instituteur, directeur d’école et principal, proviseur. Expert auprès de Bruno Gilles pour l’Éducation et la jeunesse et candidat « Ensemble Pour Marseille » – Liste « ni extrêmes ni système » 11/12