Publié le 4 mars 2020 à 23h22 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 9h48
«Le programme du Printemps Marseillais est le fruit d’un travail de co-construction, avec les Marseillais, des solutions pour leur ville», indique Michèle Rubirola, candidate Printemps Marseillais à la mairie de Marseille. Dévoile qu’il s’agit-là de «quatre mois de travail intense avec 25 groupes thématiques, des experts et plus de 100 réunions publiques organisées dans tous les quartiers de la ville et ouvertes à tous les Marseillais». Il en est ressorti plus de 80 propositions qui «répondent à des urgences criantes dans une ville délaissée par la municipalité et préparent une ville plus juste, plus verte et plus démocratique».
Un programme financé
C’est à une militante qu’il revient de parler du budget. «Marseille est endettée. Sa dette est stable depuis 25 ans mais nous ne la considérons pas comme un mur. Marseille est une ville inachevée et ce qui est inachevé coûte cher. Nous ne voulons pas que cette ville ressemble à une autre, nous voulons inventer le modèle de la ville juste, du XXIe siècle. Et, pour cela, l’argent existe. Pour le trouver nous avons copié intégralement, nous sommes les seuls à l’avoir fait, les recommandations de la Chambre Régionale des Comptes. L’examen des comptes et le rapport accablant de la Chambre laissent apparaître des marges de manœuvre importantes. Nous ferons un audit des finances en arrivant au pouvoir pour comprendre avec quel budget nous fonctionnons réellement. Une bonne partie des mesures annoncées dans le programme du Printemps Marseillais -mais pas toutes- nécessitent un financement que nous saurons aller chercher chez nos partenaires, la métropole, la région, l’État, l’Europe». Le Printemps Marseillais s’engage par ailleurs à ne pas augmenter la pression fiscale, renégocier sa dette, redéployer les moyens existants vers des priorités vitales pour les Marseillais et faire la chasse aux gaspillages et aux pertes de ressources au profit d’opérateurs privés.
Michel CAIRE