Nice Jazz Festival. Les notes bleues n’auront rien de vague sur la Méditerranée

Publié le 27 avril 2023 à  10h33 - Dernière mise à  jour le 6 juin 2023 à  13h08

L’édition 2023 du Nice Jazz Festival se déroulera du mardi 18 juillet au vendredi 21 juillet 2023, au Théâtre de Verdure et sur la scène Masséna. La billetterie vient d’ouvrir, avec un tarif préférentiel jusqu’au 2 mai. Et un programme qui allie, comme toujours, exigence et éclectisme avec Herbie Hancock, Dave Holland, Tom Jones, Juliette Armanet, M, sans oublier un hommage à Django Reinhardt.

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Des notes bleues vont tomber sur la Baie des Anges du 18 au 21 juillet à l’occasion du Nice Jazz Festival. Christian Estrosi, le maire de Nice indique: «Cette année, entre la scène Masséna et le théâtre de Verdure, pas moins de 24 groupes vont nous offrir un florilège de toutes les sonorités d’hier, d’aujourd’hui et de celles qui se dessinent déjà… » Une mise à l’honneur de toutes les diversités du jazz: «75 ans après sa première édition, le Nice Jazz Festival continue de marquer l’histoire de notre ville et de l’inscrire parmi les festivals les plus importants au monde. Oui, rappelons-le, c’est le premier festival de jazz à avoir été organisé à l’international, avec une mémorable édition inaugurale en 1948 dont les protagonistes n’étaient autres que Louis Armstrong, Django Reinhardt, Claude Lutter, Stéphane Grappelli… Nous sommes heureux de faire perdurer ses racines en produisant des artistes de légende qui côtoient la nouvelle génération. Heureux de présenter une programmation éclectique qui se nourrit de tous les courants et de toutes les influences, avec une liberté qui n’a ni âge ni frontières».

«Nouvelle galaxie du jazz contemporain»

C’est avec gourmandise que Sébastien Vidal, directeur artistique du Nice Jazz Festival évoque l’élaboration du programme, les rêves, les contraintes et puis «au fil des écoutes et des concerts apparaît l’incroyable diversité artistique du Jazz de 2023. Une jeune génération déboule toutes voiles dehors. Une « bande de jeunes » dont les influences vont du jazz le plus classique aux musiques actuelles en passant par l’électro et les musiques du monde. Cette bande a pour noms Immanuel Wilkins, Emile Londonien, Julius Rodriguez, Olivia Dean, Ludovic Louis, Adi Oasis, Edouard Pennes, Jalen Ngonda. A leurs côtés des artistes qui ont émergé il y a déjà plusieurs années comme Gogo Penguin, Laurent Coulondre, Hiromi… C’est cette nouvelle galaxie du jazz contemporain que nous avons choisi de mettre en avant dans cette édition 2023. Ils font souffler sur le jazz un vent de changement».

«Nos grands rendez-vous avec l’histoire»

Sébastien Vidal ajoute : «Et puis, il y a nos grands rendez-vous avec l’histoire, d’Herbie Hancock à Dave Holland ou Sir Tom Jones… en passant par Big Chief Donald Harrison Jr. et Dianne Reeves… Quelques créations originales comme ce nouveau projet qui réunit la voix de Yuri Buenaventura avec les harmonies de Roberto Fonseca sur un répertoire inouï de vieux boléros cubains». Il évoque également un festival qui n’oublie pas: «Son ouverture sur les musiques actuelles avec les formidables niçois Hyphen Hyphen, et un détour en Afrique avec la jeune star du High Life Omah Lay (si vous ne connaissez pas, demandez à vos enfants). Enfin, un hommage à Django Reinhardt disparu il y a tout juste 70 ans et quelques grands rendez-vous pour danser avec Juliette Armanet ou -M- qui nous fait l’immense plaisir de revenir sur la scène Masséna».
La rédaction

Au programme

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Adi Oasis -mardi 18 juillet – Masséna à 20 heures
Chanteuse, bassiste et productrice franco-caribéenne (désormais installée à rooklyn) Adi Oasis propose un univers funk, soul, R’n’B, le tout agrémenté d’une pincée de ses origines créoles. Pour Adi, les thèmes politiques sont inévitables. « Sur le plan thématique, mon nouvel album est intrépide, mais vulnérable, et aussi plus politique, parce que je suis une immigrante noire et que ce sont mes vérités”.

Laurent Coulondre «Mevafesta» – mardi 18 juillet théâtre de verdure à 19h30
Primé à de multiples reprises aux Victoires du Jazz et par l’Académie du Jazz, le pianiste virtuose Laurent Coulondre revient cette année avec une vraie promesse d’évasion. Un projet qui délivre un jazz latin festif et chaleureux placé sous le signe du soleil et de l’exotisme : « Meva Festa ». Un mélange de catalan et de brésilien qui se traduit par « Ma Fête », et à travers lequel l’artiste communique la joie de vivre qu’on lui connaît, mais aussi sa vision de la musique, de la vie et du partage.

Gabriels -mardi 18 juillet Masséna à 21h15
Le trio de Los Angeles Gabriels est composé du chanteur de gospel Jacob Lusk, ainsi que des coproducteurs Ryan Hope et Ari Balouzian, respectivement réalisateur de films et compositeur de bande originale de film de formation classique. Se plonger avec sensibilité dans le passé, mais aussi regarder l’avenir avec audace, telle est la vision de Gabriels, dont les sensibilités soules et R&B vintage se mêlent aux espaces plus chaleureux de la musique électronique ainsi qu’aux expérimentations de la pop alternative contemporaine. Il s’agit d’une musique qui transcende le simple quotidien et qui vise essentiellement à rassembler les gens. «Nous voulons faire de la grande musique qui compte », a affirmé Lusk, investi dans la cause Black Lives Matter.

Hiromi mardi 18 juillet – Théâtre de verdure à 20h45
Japonaise, Hiromi est une virtuose du piano qu’elle a commencé à l’âge de 6 ans. Elle fut une enfant prodige bardée de prix et de récompenses, capable de jouer Mozart ou Rachmaninov comme de visiter Oscar Peterson et Art Tatum.Elle se produit avec Chick Corea à l’âge de 17 ans et passe un contrat avec le label jazz Telarc alors qu’elle est encore étudiante au Berklee College of Music de Boston. Elle cite notamment comme influences musicales Frank Zappa, Errol Garner, Martha Argerich, Vladimir Horowitz, Jeff Beck, ou encore King Crimson.

Juliette Armanet mardi 18 juillet – Masséna à 23 heures
C’est l’étincelle qui déclenche tout ! Brûler le feu, assumer son désir, son goût pour la fougue et l’excès : c’est le credo du deuxième disque de Juliette Armanet, habitée par la passion. Juliette a étoffé aussi bien de cordes disco que de beat solaires les touches noires et blanches de son instrument. Portée par cette nouvelle puissance orchestrale, elle a exploré ce dont sa voix est capable, du murmure au quasi-point de rupture, dévoilant des prouesses vocales dont elle n’avait peut-être encore jamais pris la mesure.

Dave Holland New 4TET mardi 18 juillet – Théâtre de verdure à 22h30
Dave Holland est le plus grand bassiste de jazz de sa génération. Repéré par Miles Davis à la fin des sixties, il est un chef d’orchestre et compositeur innovant depuis plus de 50 ans. Lauréat de plusieurs Grammy Awards et Jazz Master du National Endowment of Art Américain, ce citoyen Anglais a découvert de nombreux jeunes talents de Mark Turner à Chris Potter. Ce jazzmaster, présente à Nice son nouveau quartet avec l’incroyable Nasheet Waits à la batterie (Jason Moran, David Murray), le talentueux Jaleel Shaw au saxophone avec qui il collabore depuis des années et enfin la jeune Kris Davis récente lauréate d’un Grammy award pour sa collaboration au projet New Standard de Terri Lyne Carrington.

Émile Londonien mercredi 19 juillet – Masséna à 20 heures
À l’occasion de la sortie de leur premier album « Legacy », Émile Londonien débarque au Nice Jazz Festival. Issu du collectif Strasbourgeois Omezis, le trio est un des représentants de la nouvelle scène du jazz qui n’a de cesse de casser les codes. Enfants du live et de la club culture, leurs concerts se veulent être une expérience immersive à mi-chemin entre Jazz, Broken Beat et House Music.

Immanuel Wilkins quartet mercredi 19 juillet – Théâtre de verdure à 19h30
Le saxophoniste alto et compositeur a grandi à Upper Darby, en Pennsylvanie. Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études, il s’est installé à New York en 2015 pour suivre les cours de la Juilliard School. Il y rencontre le trompettiste et compositeur Ambrose Akinmusire, qui lui sert de mentor et l’aide à s’orienter sur la scène du jazz. Il a également rencontré un musicien qui allait changer sa vie professionnelle, Jason Moran, un éminent pianiste et compositeur qui a emmené le jeune saxophoniste en tournée. Les auditeurs ont découvert son fascinant son avec son premier album, « Omega », qui a été acclamé et salué comme meilleur album de jazz de l’année 2020 par le New York Times. L’album « The 7th Hand » explore les relations entre la présence et le néant dans une suite d’une heure composée de sept mouvements.

Hyphen Hyphen – mercredi 19 juillet Masséna à 21h15
Hyphen Hyphen est de retour ! Quatre ans se sont écoulés depuis leur deuxième album et une formidable tournée à guichets fermés (près de 200 dates en deux ans) en France et en Europe. Le trio, dont on connaît la réputation électrique sur scène, revient avec un troisième album « C’est la vie ». Renouant avec l’énergie du live, leur amour sincère pour la musique, le jeu et le songwriting, le groupe a réalisé un album de pop sensible, dansant, mélancolique et hédoniste à la fois.

Ludovic Louis- mercredi 19 juillet Théâtre de verdure à 20h45
Ludovic Louis est un musicien qui détonne. Cet enfant du Havre qui vit depuis à Los Angeles a multiplié les collaborations aux côtés des plus grandes stars internationales : Jimmy Cliff, Lenny Kravitz, Kanye West, The Black Eyed Peas pour ne citer qu’eux… Il officie aussi depuis peu avec le Big in Jazz Collective, où il assure l’un des premiers rôles. Après dix ans de tournée avec Lenny Kravitz, il est venu le temps pour Ludovic Louis de marquer son territoire en sortant « Rebirth » son premier album en tant que leader sur lequel il s’inscrit dans la droite lignée musicale du regretté Roy Hargrove et de son RH Factor.

Tom Jones – mercredi 19 juillet – Masséna à 23 heures
Derrière son sourire charmeur et sa voix de crooner, Sir Tom Jones cache un homme à l’enfance difficile. Né le 7 juin 1940, on lui diagnostique à l’âge de 12 ans une tuberculose qui le force à rester au lit pendant près de 2 ans. La musique et le dessin l’aident à y faire face. Il commence sa carrière dans diverses publicités, où ses petits mouvements provoquent l’hystérie chez ses admiratrices ui le surnomment « le tigre ». En 1962, il participe à un radio-crochet de la BBC où il se fait remarquer. Trois ans plus tard, il rencontre un immense succès avec les singles « It’s not Unusual » et « What’s new Pussycat ». Il enchaîne avec « Thunderball », la chanson du générique de James Bond : Opération Tonnerre et reçoit le Grammy Award du meilleur nouvel artiste en 1966. Il s’envole alors pour les États-Unis, où il lance sa propre émission de télévision. La carrière de Tom Jones, qui dure depuis plus de 50 ans, n’a cessé de se renforcer. Tout en conservant sa popularité en tant que showman et pendant cinq décennies, il a recueilli, à l’âge de 75 ans, les meilleures critiques de sa carrière pour ses derniers albums « Long Lost Suitcase », « Spirit In The Room » et « Praise & Blame ».

Yuri Buenaventura et Roberto Fonseca – mercredi 19 juillet théâtre de verdure à 22h30
C’est l’histoire d’une rencontre et d’une création exclusive pour le Nice Jazz Festival. D’un côté le chanteur colombien Yuri Buenaventura, enfant chéri du public Français, artiste majeur de la salsa et des rythmes des Caraïbes, devenu star grâce à sa reprise de Jacques Brel. Un « Ne Me Quitte Pas » qui cache l’étendue de ses capacités vocales qui font de lui un artiste sensible, profond, incroyablement touchant. De l’autre, le génial cubain Roberto Fonseca, ancien directeur musical du Buena Vista Social Club, accompagnateur des immenses Ibrahim Ferrer et Omara Portuando. Une rencontre au Duc des Lombards, il y a huit ans autour d’un répertoire original fait d’anciens boléros, de son et de mythiques ballades Cubaines… puis un disque enregistré et encore jamais publié où le jazz flirte avec l’Amérique Latine où vous n’avez jamais entendu Yuri Buenaventura chanter ainsi. Cette galette perdue s’appelle «Un Historia De Un Amor».

Jalen Ngonda -jeudi 20 juillet Masséna à 20 heures
Jalen Ngonda est la nouvelle voix de la soul actuelle. Signé sur le mythique label Daptone (DapKings, Sharon Jones), il présente à Nice son premier disque sous son nom. Difficile de ne pas penser à Marvin Gaye et à toute l’histoire de la soul afro-américaine en écoutant ces titres qui mélangent habilement les cordes, une puissante rythmique et des mélodies qui sonnent déjà comme des classiques. Jalen possède une voix riche qui fait de lui un artiste singulier dans le paysage actuel.

Édouard Pennes présente Génération Django avec Giacomo Smith, Fanou Torracinta, Sébastien Giniaux & Romain Vuillemin – jeudi 20 juillet -Théâtre de verdure à 19h30
Le contrebassiste et guitariste Édouard Pennes (Tchavolo Schmitt, Paris Jazz Sessions, RP quartet) a imaginé un projet inédit autour de la musique de Django Reinhardt : revisiter le répertoire du grand manouche avec un quatuor à cordes classique. Des arrangements inédits interprétés par les solistes les plus passionnants du jazz manouche actuel. L’américain, Giacomo Smith (clarinette), Romain Vuillemin, Fanou Torracinta ou encore l’incroyable Sébastien Giniaux, interprètent les plus belles compositions de Django, ses pépites inoubliables, telles que « Minor Swing », «Nuages» ou encore «Troublant Boléro» et «Swing 48», entourés d’un quatuor à cordes.

Omah Lay – jeudi 20 juillet Masséna à 21h15
Né Stanley Omah Didia à Port Harcourt, dans l’État de Rivers au Nigeria. Omah Lay a grandi dans une famille de musiciens. Son grand-père, Celestine Ukwu, était un chanteur légendaire de Highlife de la fin des années 70, connu de nombreuses chansons à succès tel que « Ijede », « Ije Enu » et « Money Palava ». Son père était percussionniste pour le même genre de musique. Il a passé la majeure partie de son adolescence à Marine Base où il a commencé à faire de la musique dans le cadre d’un groupe de rap pour adolescents qui s’appelait Lil King. Des années plus tard, il a commencé à s’essayer à la production musicale et en 2019, il est devenu le «producer» incontournable du Nigeria. Après quelques chansons qui ont connu un certain succès à Port Harcourt, il a pensé qu’il pouvait faire tellement plus et est monté sur scène. Il enregistre «Hello Brother» et «Do not Disturb» qui ont été énormément joués en radio à Port Harcourt, ce qui lui a valu son premier contrat avec le label KeyQaad.

Superblue : Kurt Elling & Charlie Hunter -jeudi 20 juillet -Théâtre de verdure à 20h45
Après avoir remporté son deuxième Grammy Award (et sa 14e nomination) en mars 2021, le chanteur protéiforme Kurt Elling prend un virage inattendu avec SuperBlue pour Edition Records. Il s’agit d’un torrent de funk rugueux, de rythmes indélébiles et de paroles trop actuelles, qui bénéficie des talents du producteur-guitariste Charlie Hunter et de deux stars de la génération hip-hop : le batteur Corey Fonville et le bassiste-claviériste DJ Harrison (tous deux du groupe Butcher Brown). Elling a toujours été un maître des grooves, allant du bebop à la pop pure et du jazz progressif à la néo-soul, mais il n’a jamais rempli un album de grooves comme celui-ci.

Herbie Hancock – jeudi 20 juillet Masséna à 23 heures
Aujourd’hui dans la cinquième décennie de sa vie professionnelle, Herbie Hancock reste là où il a toujours été : à l’avant-garde de la culture, de la technologie, des affaires et de la musique mondiale. En plus d’être reconnu comme un pianiste et un compositeur légendaire, Herbie Hancock fait partie intégrante de tous les mouvements de la musique populaire depuis les années 1960.

Gogo Penguin – jeudi 20 juillet Théâtre de verdure à 22h30
GoGo Penguin – qui propose une musique à la fois pleine d’émotion et cinématographique – est de retour, jouant la musique de leur nouvel album «Everything Is Going to Be OK Tour 2023 » paru en avril 2023, ainsi que des chansons de leur lumineux répertoire. Débordant de l’optimisme des nouveaux départs, avec un nouveau batteur, un nouveau label et un son subtilement mis à jour et développé, le groupe inaugure une ère plus libérée sur le plan sonore.

Olivia Dean – vendredi 21 juillet Masséna à 20 heures
Olivia Dean, c’est des paroles douces et terre-à-terre assorties à une présence sur scène magnétique et rayonnante. Voilà donc les raisons pour lesquelles la jeune chanteuse se voit attribuer le titre d’étoile montante de la pop soul britannique. Elle vient à Nice présenter son tout premier album, qui l’a propulsée sur le devant de la scène, notamment avec son concert au Camden Jazz Café qui a engendré plus de 7 millions de vues.

Julius Rodriguez -vendredi 21 juillet Théâtre de verdure à 19h30
Rodriguez est maintenant une étoile montante à l’intersection du jazz, de la soul, du hip-hop et du blues, jouant aux côtés d’autres artistes traits d’union comme José James, Madison McFerrin et Meshell Ndegeocello. Sur « Let Sound Tell All », à travers un mélange amorphe qu’il appelle simplement « la musique », Rodriguez a convergé passé et présent avec des résultats stellaires, se présentant comme un porteur de flambeau parmi une cohorte de jeunes joueurs new-yorkais apportant l’histoire dans le futur.

Tower of power – vendredi 21 juillet Théâtre de verdure à 21h15
C’est l’histoire de jeunes prodiges qui portent la musique en étendard et la soul au fond du cœur. A peine âgé de 18 ans, Emilio Castillo, déjà saxophoniste de talent, montait un groupe avec son grand ami Stephen « Doc » Kupka. Très vite, ils sont rejoints par d’autres, dont le fracasseur de cordes Francis « Rocco » Prestia à la basse. L’aventure millimétrée, entre soul vibrant et funk dansant, dure déjà depuis plus de cinquante ans. Avec son dernier album, « Step Up », le groupe montre une nouvelle fois qu’il est capable d’innover, produisant cette fois une soul music
urbaine qui ne déroge pas aux émotions fortes de ses racines.

Donald Harrison jr – vendredi 21 juillet Théâtre de verdure à 20h45
Le saxophoniste Donald Harrison, né à la Nouvelle-Orléans, est un musicien/compositeur que les plus grands considèrent comme un maître de toutes les époques du jazz, de la soul et du funk, ainsi qu’un fabuleux compositeur de musique classique. Il est également un génie, selon les dires d’Eddie Palmieri et Mike Clark.

-M-vendredi 21 juillet Massena à 23 heures
Le nouvel album de -M- « Rêvalité » est sorti en juin 2022. Sans rivalité ́ entre le Rêve (symbolisé par le bleu) et la Réalité ́ (le rouge), ce tout nouveau projet tourne autour de l’idée d’une reconnexion (symbolisée par le violet) entre deux mondes à priori opposés. – La tournée « Rêvalité » marque le grand retour de -M- sur scène, cette fois entouré d’un groupe tout spécialement constitué pour cette tournée: la légendaire Gail Ann Dorsey à la basse et aux chœurs (musicienne de David Bowie et de Lenny Kravitz pour ne citer qu’eux) , le jeune prodige des claviers Corentin Pujol, et deux amis de jeunesse de Matthieu pour la section rythmique : Maxime Garoute à la batterie et Fabrice ‘Cub1’ Colombani aux percussions et aux chœurs. A travers 13 nouvelles chansons-M- nous invite à vivre ce rêve en réalité.

Dianne Reeves vendredi 21 juillet Théâtre de verdure à 22h30
Oscillant entre la grande tradition des chanteuses de jazz (Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan) et la noble lignée des voix de la soul (Dinah Washington, Carmen McRae), Dianne Reeves – qui compte à son actif cinq Grammys dont trois récompensant la meilleure interprétation de jazz vocal -, est aujourd’hui unanimement reconnue comme l’une des vocalistes les plus influentes et charismatiques de la scène jazz actuelle.

Jam Sessions officielles du Nice Jazz Festival
Cette année encore, le Radisson Blu Hotel, Nice renoue avec les Jam Sessions officielles du Nice Jazz Festival du 18 au 21 juillet 2023. Les Jam sessions, ou littéralement « séance d’improvisation » en anglais, sont un pilier du Jazz sous toutes ses formes. À l’occasion du Nice Jazz Festival, le Radisson Blu Hotel, Nice accueille les Jam Sessions afin de prolonger les soirées jusqu’au bout de la nuit ! À l’image des jazz clubs des plus grandes capitales internationales, l’ambiance y sera festive et conviviale. Vibrez, chaque soir, au rythme des jam sessions d’artistes de la programmation officielle du Nice Jazz Festival et du groupe résident « Schneor Dasniere-ini Quartet » pour des bœufs mémorables. Entrée Libre. Radisson Blu Hotel, Nice. Bar le 223, 223, promenade des Anglais 06200 Nice.

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Billetterie

-En ligne sur le site nicejazzfestival.fr
Tarifs du mardi 18 au 21 juillet 2023
-Tarif normal 45 €
-Tarif préférentiel 40 € *
-Tarif jeune de 16 à 24 ans 32 €
-Tarif enfant moins de 3 ans Gratuit
-Tarif enfant de 3 à 9 ans 5 €
-Tarif enfant de 10 à 15 ans 20 €
-Tarif groupe 35 € **
-Tarif famille 32 € **
-Tarif carte Nice plus séniors 32 € **
-Tarif étudiant 32 € **
-Tarif personne en recherche d’emploi 32 € **
-Tarif plus de 65 ans 32 € **
-Tarif titulaire d’une carte d’invalidité 32 € **
-Pass 2 jours consécutifs 80 €
-Pass 4 jours 150 €

* Tarif préférentiel jusqu’au 2 mai 2023 inclus ! Assistez aux 6 concerts de la soirée à 40€ au lieu de 45€ hors frais de loc.
** Sur présentation d’un justificatif Tarifs hors frais de location)]

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