Publié le 14 mai 2014 à 22h19 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h41
Marie-Christine Vergiat, Député européenne sortante et Tête de liste du Front de gauche dans le Sud-Est soutient la journée d’action de la fonction publique ce jeudi 15 mai, à l’appel de 9 syndicats, «pour défendre l’emploi statutaire et les salaires». Elle indique «Depuis plusieurs années, les fonctionnaires, comme les salariés du secteur privé, sont victimes d’une baisse continue de leur pouvoir d’achat et de la casse des emplois. Il est urgent de rétablir la justice salariale dans notre pays. Vouloir vivre décemment de son travail avec un salaire digne est une aspiration légitime et n’a rien d’un privilège. Pour contribuer au remboursement de la dette de l’État et diminuer les dépenses publiques, le gouvernement gèle les salaires des fonctionnaires, réduit sans cesse le nombre d’emplois pourtant indispensable à la qualité des services publics. Or, la dette trouve sa source dans l’appétit des banques et du système financier. Les services publics sont notre bien à tous. Ils sont la richesse de ceux qui n’ont pas de capital boursier. C’est-à-dire la majorité d’entre nous. Ils garantissent l’intérêt général et la réponse aux besoins de l’être humain qui doivent rester au centre de toute décision. Réduire les moyens de la fonction publique pour favoriser la finance est une aberration sociale et économique que les plus grands spécialistes dénoncent. Qui peut imaginer que les marchés financiers vont entretenir nos routes, éduquer nos enfants et assurer l’avenir du pays grâce à l’école, construire collèges et lycées, soigner la population…? Qui peut croire que le désengagement incessant de l’État dans de nombreux domaines va renforcer notre économie ? Tous les pays d’Europe qui ont baissé les salaires des fonctionnaires et le pouvoir d’achat en général ont vu leur dette augmenter. Car réduire le pouvoir d’achat et casser l’emploi retire des moyens à l’économie et entraine la récession. Au contraire, nous avons besoin des services publics pour développer notre pays, pour répondre aux besoins collectifs. Quand Messieurs Hollande, Valls et Madame Merkel ne cessent de plier sans cesse devant les diktats des marchés financiers, les candidats du Front de gauche agissent pour que l’intérêt général passe avant les intérêts particuliers des plus riches. Ce qui implique des services publics de qualité, puissants et modernes. Et c’est le sens de ma candidature le 25 mai.»