Publié le 23 octobre 2017 à 15h08 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h42
Les oiseaux de mauvais augure avaient prédit le pire. La lecture de certains articles et les pronostics des chroniqueurs de football étaient pessimistes pour l’Olympique de Marseille. C’est tout à fait le contraire qui s’est passé. Les joueurs de Rudi Garcia ont réalisé un bon match en démontrant des qualités techniques et un niveau tactique à la hauteur du match aller de ce « Classico » de la saison 2017-2018.
Au mois de février dernier, les Marseillais, dont les faiblesses et les lacunes dans le jeu furent fatales, avaient été nettement dominés par les Parisiens qui s’étaient imposés (5-1). Cette fois-ci, les coéquipiers de Dimitri Payet auraient pu avec un peu plus de discipline et de rigueur dans le temps additionnel, battre une formation parisienne qui pensait au coup d’envoi qu’elle avait déjà remporté ce match.
Recrue de cette saison, le brésilien Luiz Gustavo a fait taire les sceptiques sur son niveau. Il a ouvert le score d’une belle frappe puissante et a surtout réalisé un excellent travail défensif et offensif au milieu du terrain. Florian Thauvin, auteur du deuxième but, a confirmé ses progrès depuis son retour à l’OM en inscrivant le deuxième but en position d’avant-centre. En face, le brésilien Neymar a confirmé ses grandes qualités techniques et le coût de son transfert en égalisant. Il a cependant perdu son sang-froid en étant expulsé. Quant à Edison Cavani qui a privé l’OM et les 60 000 Marseillais d’une victoire, il a prouvé grâce à un joli coup-franc qu’il était un buteur efficace. A onze contre dix, les Marseillais n’ont pas su garder leur avantage et ont commis une faute qui a offert ce coup-franc fatal. Ils ont même eu la balle de (3-1) au bout de leurs souliers avec Bouna Sarr et Morgan Samson. Il y a pourtant plusieurs enseignements positifs de ce match dont pourra se servir Rudi Garcia. Aux joueurs de les apprendre et de les appliquer dès dimanche prochain à Lille face au club entraîné par un certain Marcelo Bielsa…
Gilbert DULAC