Publié le 25 juin 2021 à 12h44 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 19h16
La 21e réunion du processus consultatif des Nations Unies sur les océans et le droit de la mer s’est tenue du 14 au 18 juin 2021, sous la coprésidence de l’Ambassadeur de Monaco S. E. Mme Isabelle Picco et de son homologue des Tonga S. E. M. Viliami Va’inga Tone.
Cette réunion, qui était organisée en mode virtuel et sous la thématique de «l’élévation du niveau de la mer et ses incidences», a connu la participation de 24 experts notamment des scientifiques, des universitaires issus de toutes les régions du monde ainsi que des membres d’organisations régionales ou mondiales, venus présenter des exposés de leurs travaux, en particulier sur les causes, les incidences ce phénomène ainsi que les défis qu’il pose. Il en ressort que l’élévation continue du niveau de la mer est inéluctable. C’est ainsi que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (G.I.E.C) s’inquiétait déjà de l’accélération de ce phénomène. Dans son rapport spécial sur l’océan et la cryosphère, présenté en Principauté en 2019, le G.I.E.C indiquait qu’en moyenne la montée du niveau de la mer, conséquence du changement climatique, pourrait représenter une hausse de plus d’un mètre à l’horizon 2100.
Le phénomène de la montée du niveau de la mer est donc une grande préoccupation pour de nombreux États côtiers, en particulier ceux situés au niveau des tropiques, en Méditerranée et dans le Pacifique. Dans certaines situations, c’est la survie même des communautés qui est en jeu. C’est ainsi le cas dans les petits États insulaires en développement dont l’élévation maximale de certaines îles ou atoll ne dépasse pas les 2 mètres. Aussi la coopération internationale doit être renforcée pour faire face aux défis que pose la montée du niveau de la mer. C’était un aspect important des échanges lors de la réunion qui s’est achevée le 18 juin.
la rédaction