Publié le 1 juin 2018 à 21h44 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h49
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, était à Marseille et à Aix-en-Provence ce jeudi 31 mai. Elle a notamment rencontré les équipes de la Commission d’accès à l’Enseignement supérieur de l’Académie d’Aix Marseille, mise en place dans le cadre de Parcoursup.
La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal s’est félicitée, ce jeudi 31 mai, des réponses rapides de la plateforme Parcoursup qui enregistre «plus de deux semaines d’avance» sur l’objectif initialement fixé. Objectif qui était d’avoir «deux tiers de réponses avant le bac», a rappelé la ministre lors d’un déplacement au rectorat de l’académie Aix-Marseille. Depuis l’ouverture de la plateforme le mardi 22 mai, 70 % des candidats, soit 569 322 personnes, ont reçu au moins une réponse, selon la ministre, alors que 242 733 candidats n’avaient toujours pas de proposition ou étaient en attente de place ce jeudi 31 mai. Frédérique Vidal est venue rencontrer les membres d’une Commission académique d’accès à l’enseignement supérieur (CAAES), composée de responsables d’universités mais aussi du secondaire ou du rectorat. Ces commissions examinent les cas des candidats n’ayant postulé qu’à des filières sélectives et qui ont reçu uniquement des réponses négatives. «Un certain nombre d’élèves ont des bons dossiers, mais ils ont surévalué leurs capacités et il faut les réorienter», a expliqué le recteur de l’Académie d’Aix-Marseille, Bernard Beignier. «C’est très important de montrer à ces lycéens que le système éducatif ne les laisse pas tomber», a ajouté la ministre avant de souligner que les années précédentes, des lycéens se voyaient refuser des filières sélectives et attendaient le début septembre pour voir si des places se libéraient, sans aucun accompagnement. Face aux polémiques qui se développent, elle avance: «Qu’on ne génère pas de stress supplémentaire sur les lycéens et sur leur famille avec des polémiques inutiles à quelques semaines du baccalauréat.» Insiste sur Parcoursup: «Ce n’est pas une Chambre d’appel mais une procédure d’accompagnement qui remet l’humain au cœur du système» et avance d’ailleurs à ce propos que le lycéen qui a essuyé des refus à des filières sélectives pourra avoir d’autres propositions… Entretien avec Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation frederique_vidam_31_05_2018_installation_caaes.mp3 Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO