Publié le 15 janvier 2016 à 10h24 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Maryse Joissains-Massini, président de la Communauté du Pays d’Aix n’en démord pas. Elle s’exclame au terme de la séance qui a vu, ce jeudi 14 janvier, les élus voter 11 dossiers dont les orientations budgétaires, l’assainissement, les fonds pour les transports… «Nous sommes confrontés à un Préfet qui ne respecte pas les décisions de justice et qui, ainsi risque de mettre tout un territoire en situation de blocage. Cela, pour faire plaisir à Jean-Claude Gaudin qui, depuis des mois, refuse de discuter avec nous». «Où voit-on cela?, s’insurge-t-elle, Nous sommes le territoire le plus compétitif, celui qui rapporte le plus d’argent et nous ne savons pas ce que nous allons devoir mettre au pot. Mais nous ne sommes pas dans un pays totalitaire». Rappelant: «Nous étions contre la métropole mais nous étions d’accord pour dialoguer. On nous a répondu qu’il n’y avait rien à débattre. C’est un hold-up et en plus on nous demande de dire merci. Alors, ce jeudi, nous avons constaté que nous étions confrontés à un État de non-droit car on contorsionne les textes. Alors que le Conseil d’État est très clair, dans le cas où on ne peut pas mettre en place la métropole, les conseils de communauté continuent à fonctionner». Maryse Joissains-Massini affirme enfin : «Que l’on n’aille pas croire que je sois seule dans ce combat, je le suis même de moins en moins. Et si le maire de Vitrolles (Loïc Gachon PS ndlr), par exemple veut rejoindre Marseille, pourquoi pas, d’autant que de nombreuses communes veulent nous rejoindre».
Michel CAIRE