Publié le 19 janvier 2016 à 10h56 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h23
Christian Estrosi, (LR), Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur de réagir dans un communiqué à la suite de l’intervention du Président de la République annonçant son plan d’urgence pour l’emploi. Considérant: «Aussi attendu que décevant, ce plan d’urgence semble bien insuffisant pour compenser la politique désastreuse du Gouvernement sur l’emploi qui a conduit à la destruction d’1 million d’emplois depuis 2012.» «Les 500 000 formations annoncées, poursuit-il, ne sont malheureusement qu’une manière de camoufler l’échec d’une politique gouvernementale qui depuis 2012 a démontré son inefficacité.» S’il salue la possibilité pour les entreprises d’adapter la durée du travail grâce à des accords d’entreprises, ainsi que le plafonnement des indemnités prud’homales, Christian Estrosi estime insuffisantes les mesures annoncées. «Je demande à ce que le système de formation soit réformé dans son intégralité. Il est indispensable que 50% des formations bénéficient aux chômeurs pour les aider à retrouver un emploi ainsi que soient mis en adéquation les formations dispensées et les besoins des entreprises.»
Le Président de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur demande également que toute la transparence soit faite sur le financement prévu de ces mesures: « 2 milliards d’euros de mesures et seulement 1 milliard d’euros de financement annoncé. Je demande que toute la transparence soit faite à l’heure où les Régions se sont vues confier la totalité des compétences en matière de formation. Il ne faudrait pas que les économies annoncées se fassent encore une fois sur le dos des Collectivités locales qui ont subi cette année la plus forte baisse de leurs dotations depuis 1945».
Enfin, Christian Estrosi espère que le Président de la République et le Premier ministre feront preuve de courage et de cohérence et «demanderont à leurs amis parlementaires de soutenir la proposition de loi que je soutiendrai devant l’Assemblée nationale le 4 février prochain pour faire de l’apprentissage une voie d’excellence et abaisser l’âge d’accès à 14 ans.»