Publié le 15 juin 2016 à 15h07 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h20
L’Union pour les entreprises (UPE) 13 de s’insurger dans un communiqué :«Des navires pétroliers bloqués au large de Fos-sur-Mer et Lavera. Des escales de bateaux de croisières annulées. Des contrats non conclus ou résiliés pour une multitude d’entreprises, une immobilisation pénalisant tout élan de reprise. Motif ? Affrontements violents, tensions sociales, grèves… Depuis quelques mois, la liste s’allonge.
Comment justifier qu’une poignée de personnes puissent paralyser à ce point l’activité économique d’un pays ? Comment expliquer que des actes aussi dangereux et irresponsables puissent être perpétrés en particulier durant l’accueil d’un événement sportif d’ampleur mondiale et quand le monde entier nous regarde ? Du potentiel ? La France en dispose. Un talent pour l’anéantir ? Plus qu’il n’en faut. Jusqu’où la situation sera-t-elle poussée à son paroxysme ? Qui prendra la responsabilité d’une faillite imminente ? Les entreprises sont touchées de plein fouet. Meurtries, choquées, stigmatisées, elles souffrent. Certaines, majoritairement des TPE-PME, sont en train de mourir.» L’UPE 13 appelle le gouvernement «à faire respecter l’État de droit face à l’abus caractérisé des grévistes. Ces agissements n’ont rien à voir avec le dialogue social raisonné et constructif auquel nous aspirons». «Trop, c’est trop ! Si cela continue, le début de confiance de ces derniers mois va définitivement s’évanouir et la France continuera à perdre du terrain. C’est très grave ! Mesdames et Messieurs les élus, il devient incompréhensible pour l’ensemble des entreprises et des citoyens, de ne pas réagir !», affirme Johan Bencivenga, Président de l’UPE 13.