Publié le 4 février 2017 à 23h30 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h13
Renaud Muselier, députée européen LR, président délégué de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est intervenu sur France Bleu Provence à propos de l’affaire Pénélope Fillon. Il évoque la présomption d’innocence avant de considérer que :«d’une élection imperdable, on se retrouve dans une situation où l’on est en grande difficulté». «Notre famille politique, poursuit-il, se doit de se poser la question de savoir s’il continue». Il avoue à ce propos se demander s’il peut gagner la présidentielle: «Son crédit est complètement annihilé. Il n’a plus la capacité de défendre son projet». Concernant les emplois familiaux, il juge: «Ce n’est pas forcément illégal mais sur le plan de la morale c’est naturellement condamné par les Français. Pour quelqu’un qui combat le système, il se retrouve dans la position de quelqu’un qui en a abusé. Tout cela est condamnable sur le plan moral». Pour Renaud Muselier, il importe que l’affaire Fillon se clarifie rapidement, sinon «il faudra passer au plan B, ce qui n’est pas prévu dans nos statuts». Dans ce cadre, Il se prononce alors, en faveur de la tenue d’un congrès extraordinaire «afin que le maximum de personnes puissent prendre une décision». Qui pourrait être candidat? «A mon avis les candidats de la primaire sont discrédités». Et d’avancer les noms des présidents de région: «Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, Christian Estrosi. Les chefs de groupes au Sénat et à l’Assemblée Nationale, Bruno Retailleau et Christian Jacob ou le président de l’association des maires de France, François Baroin ».