Publié le 17 novembre 2016 à 22h58 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h42
Emmanuel Macron, le fondateur du mouvement « en Marche! », candidat fraîchement déclaré, entend prendre le bon wagon pour la présidentielle. Et c’est en gare Saint-Charles que ses troupes l’attendaient pour deux jours de campagne dans la métropole Aix-Marseille Provence. On notait notamment la présence de Corinne Versini, référente du mouvement dans le Département, de Christophe Castaner, député PS des Alpes-de-Haute-Provence et maire de Forcalquier, des proches de Jean-Noël Guérini tels que le député-maire de Velaux Jean-Pierre Maggi, Michel Amiel, sénateur-maire La Force du 13 des Pennes-Mirabeau où Emmanuel Macron devait tenir un meeting en fin de journée. Le député écologiste de Gardanne, François-Michel Lambert, pour sa part, ne parle pas de soutien mais, indique être là: «En tant qu’élu qui vient rencontrer un républicain qui fait bouger les lignes, qui raconte des choses que la France attend, qui parle d’audace, d’enthousiasme, d’avenir, d’optimisme de la volonté». Dans le hall, des enseignants de ZEP en colère expliquent leur présence : «car nous nous voulons des moyens pour pouvoir aider nos élèves». Et de dénoncer une école qui est «un système de reproduction des inégalités qui fabrique une République des blancs». Un message que le candidat affirme avoir entendu et considère que «l’appareil éducatif n’a pas été assez transformé pour venir en aide à la jeunesse». Et d’affirmer: «On divise le France, c’est le cas du FN mais aussi d’autres politiques. Or la France est devant des défis multiples, si nous nous unissons nous pouvons les surmonter et redonner une chance à chacun» Pourquoi Marseille comme première étape dans sa campagne? «Parce que c’est une grande ville méditerranéenne, qui connaît un taux de chômage élevé mais dispose aussi d’un fort potentiel», indique-t-il, avant de souligner: «Nous sommes prêts à assumer une campagne avec tout ce qu’elle comporte». Christophe Castaner avance dans ce cadre: «Je suis au PS, je soutiens Emmanuel Macron et j’ai totalement été fidèle, lors de mon mandat de député, à François Hollande. Alors, il va y avoir une primaire socialiste, on verra ce qu’elle donnera. Maintenant les menaces d’exclusion, ceux qui formulent cela devrait réfléchir. Le PS a perdu la moitié de ses adhérents, s’il exclut la moitié restante il se trouvera dans le plus sombre appareil ce qui n’est pas confortable, surtout en hiver». Le candidat s’est ensuite rendu à l’IUT Saint-Jérôme pour rencontrer les étudiants continuant ainsi à placer sa candidature sous le signe de la jeunesse.
Michel CAIRE