Les bureaux de vote ont commencé à ouvrir, dimanche 14 mai, en Turquie pour l’élection du treizième président de la République et pour renouveler son parlement. La fermeture des bureaux est prévue à 17 heures (heure locale).
Pas moins de 64 millions d’électeurs, qui éliront aussi leur Parlement, sont inscrits à travers ce pays de 85 millions d’habitants, traditionnellement assidu aux urnes avec des taux de participation supérieurs à 80%. Les derniers sondages laissent présager une course très serrée entre ces deux prétendants, avec un léger avantage pour le leader de l’opposition.
Le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, 69 ans, au pouvoir depuis vingt ans, espère sortir gagnant de l’élection présidentielle. Mais son rôle dans l’effondrement de l’économie turque et sa responsabilité après le séisme meurtrier pourraient lui coûter sa place. L’adversaire principal d’Erdogan, Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, à la tête d’un parti social-démocrate et laïque CHP, emmène une coalition de six partis balayant large, de la droite nationaliste au centre-gauche libéral. Il a en outre reçu le soutien du parti prokurde HDP, troisième force politique du pays.