Publié le 7 février 2017 à 9h21 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h31
La question se pose: est-ce que la conférence de presse de François Fillon doit être retenue sur le temps de parole d’Emmanuel Macron? Car c’est peu dire qu’il n’a convaincu que les convaincus, aggravant même sa situation. Il a omis d’évoquer la Revue des deux Mondes pour se focaliser sur le salaire de son épouse et de ses enfants en tant qu’assistants parlementaires lançant que le salaire de son épouse: «était justifié, car son travail était indispensable». C’était sans compter sur cette interview donnée à la presse anglaise et diffusée par « Envoyé spécial« , dans laquelle Penelope affirme n’avoir jamais été son assistante, il s’agit, selon lui, d’un entretien «sorti de son contexte». Il va même jusqu’à avancer que la journaliste anglaise s’est dite choquée par ce reportage. L’ennui c’est que la journaliste s’est inscrite en faux via des tweets … Le débat, de qualité, lors de la primaire, portant sur les enjeux nationaux et internationaux, se réduit à une sombre affaire de famille. Quelle chute. L’homme s’était drapé dans la toge de la morale, il est puni par là où il a péché. Et, au-delà de toutes questions morales, comment croire que quelqu’un qui veut réduire de façon drastique le nombre de fonctionnaires peut justifier les salaires plus que copieux versés à sa famille. Alors on a l’impression d’un mauvais remake de son affrontement avec Copé. L’homme de la Sarthe se révèle être le dernier des sartriens tant pour lui «l’enfer c’est les autres».
Michel CAIRE
Non M. #Fillon ! Les propos d'Envoyé Special n'ont pas été sortis de leur contexte. Le reportage ne m'a pas choqué. SVP. Cessez …(1/2)
— Kim Willsher (@kimwillsher1) 6 février 2017
Cessez de m'attribuer ces propos faux. Svp. Le film, l'interview sont dans le domaine publique. LES FAITS svp. (2/2)
— Kim Willsher (@kimwillsher1) 6 février 2017