Publié le 31 octobre 2020 à 20h57 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h25
Ce samedi 31 octobre, en milieu d’après-midi, à proximité de l’Église orthodoxe grecque de la rue Père Chevrier à Lyon, un archiprêtre orthodoxe a été pris à partie par un homme seul. Celui-ci a ouvert le feu à deux reprises, avant de prendre la fuite. Le prêtre a été blessé, son pronostic vital est engagé. Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon pour tentative d’assassinat. Elle a été confiée à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon. «A ce stade aucune hypothèse n’est écartée, ni privilégiée», indique le parquet de Lyon, qui «reste en étroit contact avec le parquet national anti-terroriste». Le procureur de la République de Lyon Nicolas Jacquet a annoncé ce samedi soir l’interpellation d’un suspect. «Les vérifications se poursuivent sur son éventuelle implication», a-t-il précisé dans un court communiqué. Le tireur est décrit comme «habillé d’une longue gabardine noire avec un bonnet noir. Il semblait dissimuler sous sa gabardine un fusil à pompe à canons scié. Il a fait usage de son arme en direction du prêtre orthodoxe de l’église et il a pris la fuite», a indiqué sur franceinfo Ludovic Cassier, représentant départemental du syndicat Unité SGP Police. Un périmètre de sécurité est installé autour de l’église. Le Premier ministre, Jean Castex, en visite à Rouen et Saint-Étienne du Rouvray, là même où le père Hamel, 86 ans, avait été victime d’un attentat en 2016, devait indiquer être là, avec la ministre de la Défense, «pour m’assurer du déploiement des forces militaires supplémentaires» pour sécuriser lieux de culte et établissements scolaires. Il annonçait également qu’il rentrait immédiatement à Paris pour suivre ce dossier de la cellule de crise. Le Premier ministre concluait son intervention: «Vous devez compter sur l’entière détermination du gouvernement pour permettre à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté. Notre volonté est forte, notre détermination ne faiblira pas. C’est l’honneur de la France, c’est l’honneur de la République».
La rédaction