Publié le 12 janvier 2017 à 20h59 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h13
Benoît Payan, Président du groupe socialiste de la ville de Marseille, Conseiller départemental des Bouches-du-Rhône, à quelques heures du premier débat des candidats de la primaire de la gauche a annoncé via un communiqué que son choix était fait et qu’il votera Benoît Hamon -qui sera en meeting ce vendredi 13 janvier à 20 heures à l’Espace Julien- .Un vote qu’il justifie en expliquant : «Face aux grands bouleversements environnementaux, économiques et technologiques du monde qui vient, la gauche ne peut plus rester figée sur les dogmes d’un libéralisme qui a fait son temps, ni revenir à des certitudes héritées du temps des révolutions industrielles et du productivisme. En apportant des réponses nouvelles, un autre modèle de développement, une autre approche de la croissance et du travail, en rappelant qu’on ne peut plus être socialiste sans être écologiste, Benoît Hamon représente l’espoir d’une gauche qui comprend son époque, qui répond à ses angoisses et ses aspirations légitimes. Une gauche qui pense l’avenir, qui sait que c’est aujourd’hui que l’avenir s’invente.» «Sur la pollution de l’air, poursuit-il, les perturbateurs endocriniens ou les boues rouges : lorsqu’il fait clairement le lien entre notre santé et l’environnement, je ne peux m’empêcher de penser à Marseille, ville la plus polluée de France. Quand il parle de la raréfaction du travail, et rappelle l’importance de l’économie sociale et solidaire, là aussi il parle de Marseille, du déclin de son industrie et de la richesse de son tissu associatif et culturel. Exemplarité, renouvellement, nouveau souffle démocratique, participation des citoyens: là aussi, je pense à ma ville, à sa vie politique sclérosée qui contraste avec la vitalité de sa société civile. Il ne fait pas que mettre en adéquation ses convictions, ses paroles et ses actes, il propose des réponses aux enjeux de demain, en restant fidèle au progrès et à la justice, à l’ADN de la gauche. Benoît Hamon porte dans cette campagne pour les primaires citoyennes l’espoir d’une nouvelle gauche. Une gauche qui a des convictions, qui se rénove et qui se réinvente. Lorsqu’elle se rappelle d’où elle vient, et sait où elle veut aller, la gauche peut se rassembler. Et quand elle se rassemble, la gauche peut gagner.»