Publié le 13 janvier 2017 à 0h38 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h31
Les débats de la primaire de droite avaient été de haute tenue, le premier de la primaire de la gauche s’inscrit dans la même veine. Qu’en retenir? D’abord la multitude de candidatures, 7 candidats, pas un de moins mais ils sont plus nombreux avec ceux qui ont fait le choix d’éviter l’étape primaire au rang desquels, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon ou encore l’écologiste Yannick Jadot, sans oublier les candidats de l’extrême-gauche. C’est dire si le travail de rassemblement à accomplir est d’envergure. C’est là, le deuxième point. Et, à ce propos, comment ne pas noter que les candidats en présence ont affiché leur position, en sachant éviter un combat suicidaire. Ce qui n’a pas empêché de vrais débats: sur la Loi travail, le 49-3 notamment ou encore la déchéance de nationalité.
Un premier débat où Manuel Valls a su défendre son bilan, parfois se recentrer, il a par ailleurs pu bénéficier du soutien de François de Rugy, de Jean-Luc Bennahmias ou encore de Sylvia Pinel. Il sort donc conforté. Des deux candidats qui se positionnent à la gauche de Manuel Valls, c’est Benoit Hamon qui s’est montré plus à l’offensive qu’Arnaud Montebourg. Mais, surtout, ce débat aura donné des pistes de réflexion, des axes pour se mobiliser, aux citoyens de gauche et c’est là l’enjeu de cette primaire. L’importance de la mobilisation fera que le candidat de gauche aura une chance, ou pas, d’être au second tour de la présidentielle. Le deuxième débat aura lieu ce dimanche 15 janvier.
Michel CAIRE