Publié le 19 avril 2019 à 7h52 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h41
Utilisés contre la fièvre et la douleur, ces deux anti-inflammatoires ibuprofène, kétoprofène peuvent aggraver des infections s’ils sont pris à mauvais escient.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) tire la sonnette d’alarme, et rappelle les bonnes pratiques.
En cas de fièvre et/ou de douleurs légères à modérées, préférez le paracétamol à l’ibuprofène ou au kétoprofène. Voilà ce que recommande l’ANSM qui pointe les risques liés à ces deux inflammatoires non stéroïdiens (AINS), que beaucoup de Français possèdent dans leur trousse à pharmacie. L’ibuprofène était ainsi la deuxième substance active la plus vendue dans l’Hexagone en 2013, derrière le paracétamol, selon les chiffres de l’ANSM qui a dévoilé ce jeudi les résultats d’une enquête portant sur ces deux médicaments. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne sont pas à prendre à légère. En cas de mésusage, ils peuvent aggraver des infections. Et pas des moindres : infections sévères de la peau et des tissus mous (dermohypodermites, fasciites nécrosantes,…), de sepsis, d’infections pleuro-pulmonaires (pneumonies compliquées d’abcès, de pleurésie), d’infections neurologiques (empyèmes, abcès cérébraux,…) ou ORL compliquées, à l’origine d’hospitalisations, de séquelles voire de décès.
Privilégier le #paracétamol en cas de douleur et/ou fièvre en particulier en #automédication dans un contexte d’infection comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une toux, une infection pulmonaire, une lésion cutanée ou la varicelle
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— ANSM (@ansm) 18 avril 2019