Publié le 10 mai 2015 à 21h44 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h55
Sophie Camard vient d’être désignée tête de liste écologiste en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, à l’issue du Conseil fédéral d’Europe Écologie Les Verts, ce dimanche 10 mai. Elle indique : «Élue sortante, je souhaite mettre ce mandat et mon bilan comme co-Présidente du Groupe EELV au service de la région toute entière. J’associe mon collègue Jean-Yves Petit, vice-président Transports à la Région -qui candidatait avec moi à la tête de liste- à cette dynamique de campagne qui commence».
Une campagne dans laquelle elle se lance avec ambition, considérant : «L’espace politique est ouvert au renouveau en Paca avec la non candidature de Michel Vauzelle et l’affaiblissement du PS, l’omniprésence de l’UMP dans les institutions locales, les citoyens découragés de la politique mais prêts à s’engager dans des mobilisations citoyennes. Nous devons saisir cette opportunité pour proposer une alternative, une chance de faire de Paca la première Région Verte de France, déjouer les pronostics qui la donnent trop vite au Front National».
Elle prévient immédiatement : «S’il est possible, avec les nouvelles Régions aux pouvoirs renforcés, de construire de belles réussites en matière d’économie, d’aménagement du territoire, de transports, d’environnement, d’emploi, de formation et de culture, mon programme précis pour la Région, lui, sera défini en concertation».
Et Sophie Camard de préciser : «J’ai un pied dans le monde politique et l’autre dans le monde de l’entreprise. Je vois très bien à quel point la rupture est consommée entre les citoyens et les institutions. Je sais aussi que les meilleurs programmes ne valent rien s’ils ne sont pas débattus avec les citoyens et c’est à ceux qui hésitent, ou qui ne votent plus, que je m’adresse en premier lieu».
«Ma première préoccupation, poursuit-elle, sera d’établir un mode travail coopératif entre toutes les forces qui font vivre notre Région dans le domaine économique, social, environnemental, associatif, culturel, avec celles et ceux qui sont déjà engagés pour faire émerger des alternatives et de nouvelles manières de faire de la politique». Elle indique avoir la conviction que «ce n’est pas une alliance fermée de partis politiques qui nous permettra de revenir vers les citoyens mais, une convergence de dynamiques».
Dans ce cadre, elle entend constituer immédiatement un Groupe de travail «pour voir émerger une coopérative d’idées et d’actions en Provence-Alpes-Côte d’Azur. J’ouvre la porte à toutes celles et ceux, engagés ou pas en politique, qui voudraient partager cette démarche d’une Région Coopérative ».
Destimed