Publié le 3 décembre 2013 à 20h09 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Patrick Mennucci, député-maire des 1/7 dans un communiqué indique la question qu’il a posé au Gouvernement : « Monsieur le ministre chargé des Affaires Européennes, samedi 23 novembre, monsieur le ministre délégué chargé des Transports, de la mer et de la pèche, Frédéric Cuvillier, déclarait que l’État ne laisserait «pas faire ce qui conduira à la disparition de la SNCM ».
« Les Marseillais et particulièrement les salariés de la SNCM saluent cette position porteuse de nombreux espoirs.
Pourtant, malgré cette annonce, des rumeurs persistantes laissent entendre que la compagnie pourrait être vendue à la découpe avant Noël, avec le seul maintien des liaisons maritimes avec la Corse dans le cadre de la continuité territoriale.
Un tel scénario, s’il se confirmait, ce que je n’ose croire ou imaginer, conduirait à la suppression de plus de 2.000 emplois à Marseille et en Corse: une catastrophe sociale dans une région déjà durement frappée par la crise.
La multiplicité des acteurs publics et privés intervenant aujourd’hui conduit à une pluralité d’expressions qui est source de confusion.
Monsieur le Ministre, l’État actionnaire doit désigner au plus vite un seul et unique pilote dans ce dossier. Sa première mission devra être la sauvegarde des emplois et des actifs de la SNCM, dans l’intérêt de Marseille et de la Corse.
Mais sa mission, pour être complète, ne peut s’arrêter là et devra être précisée afin que nous ayons un rapport opérationnel sur:
-La situation financière avec distinction sur les activités corses passagers, corses fret et Maghreb,
-La situation opérationnelle,
-Les conditions d’exécution de la DSP dans le passé,
-Le rôle de l’actionnaire dans le management depuis la privatisation et ses conséquences,
-Le règlement des 440 M€.
-Et l’exécution de la DSP dans le futur afin de stopper les pertes qui s’élèvent à 20 M€ par an depuis 2004.
Monsieur le Ministre, nous, élus Marseillais, nous connaissons la détermination qui peut être celle du gouvernement. Dans ce dossier, Marseille a besoin qu’elle soit pleine et entière. De notre côté vous pouvez compter sur notre soutien sans faille. »