Publié le 25 janvier 2014 à 22h15 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Bruno Gilles, tête de liste dans les 4e et 5e arrondissements de « Marseille en avant », indique dans un communiqué :« Les électeurs écologistes peuvent être amers : celui qui au dernier talk Orange – Le Figaro déclarait « j’ai été investi par EELV pour conduire une liste autonome aux municipales » a vendu son âme, ses beaux principes en acceptant la fusion de ses listes dès le premier tour avec celles du candidat socialiste du gouvernement.
Et tout cela pour satisfaite son ego et, il l’avoue sans fausse honte, contre quelques promesses financièrement intéressées : des postes d’adjoint, de conseillers municipaux, un groupe à MPM en cas de succès de la gauche et, pour lui-même, la tête de liste dans les 9- 10, promise à une jeune protégée de la ministre Carlotti, autre cocue de ces tractations en coulisses.
Comme celle-ci, les électeurs socialistes peuvent être amers car ils ont le sentiment que Mennucci a tout bradé pour satisfaire les prétentions personnelles de Karim Zéribi. Cet accord, hors nature, s’inscrit dans la continuité des volte-faces divers et variés des candidats à la primaire citoyenne qui, après s’être invectivés et dit tout haut leurs quatre vérités, voudraient faire croire aux Marseillais qu’ils s’entendent comme dans le meilleur des mondes.
En fait, ils s’entendent surtout pour se distribuer des places que le vote des Marseillais ne leur accordera pas. »