Publié le 18 mai 2019 à 8h54 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h41
Dans un communiqué LREM 13 annonce soutenir «la position énoncée par Jean-Pierre Serrus en réponse à l’ultimatum que Martine Vassal a adressé au gouvernement lors du conseil métropolitain qui s’est tenu le jeudi 16 mai 2019.» «Nous n’approuvons pas le gel des travaux et des décisions relatif aux documents stratégiques décidé par la Présidente LR du Conseil de la Métropole. Comment les citoyens de cette métropole pourraient-ils accepter que cette manœuvre visant uniquement à masquer la désunion de la majorité de la Présidente puisse notamment retarder l’adoption du Programme Local de l’Habitat (PHL) qui doit fixer pour 6 ans les orientations et les actions en matière de lutte contre l’habitat indigne. Car, en effet, cette prise de position est bien évidemment un leurre masquant l’incapacité de l’actuelle majorité au conseil métropolitain à trouver la voie du consensus. Comment les citoyens de cette métropole pourraient-ils comprendre cette position agressive de la Présidente à l’encontre du gouvernement qui vient d’apporter une aide financière de 360 M€ après le drame de la rue d’Aubagne. Comment les citoyens peuvent-ils accepter qu’une fois de plus l’intérêt politique de certains élus l’emporte sur la conduite des politiques majeures que sont l’habitat, la mobilité, l’aménagement du territoire, le développement économique et la protection de l’environnement. Bertrand Mas-Fraissinet, (référent LREM des Bouches-du-Rhône NDLR) déclare que « Jean Pierre Serrus a raison de rappeler avec force que le rôle des élus est de travailler et de décider pour l’intérêt des citoyens. » Et s’il fallait le répéter à nouveau cet épisode démontre l’impérieuse nécessité de revoir la gouvernance de la métropole selon les orientations envisagées par le gouvernement, et dont le rapport du Préfet Dartout avait énoncé les lignes de force : fusion avec le département, scrutin de liste créant des conseillers métropolitains élus sur un projet, revoyure des compétences. Ce projet c’est le nôtre, et c’est celui que nous défendons face aux partisans du statu-quo.»