Publié le 28 novembre 2018 à 19h47 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 14h54
Michèle Rubirola, Conseillère Départementale des Bouches-du-Rhône (EELV) dénonce dans un communiqué: «Il aura fallu un drame pour que Martine Vassal s’intéresse à la question de l’habitat indigne à Marseille. S’exprime-t-elle par volonté politique ou par obligation ? Par conviction ou par stratégie électorale ? Je préfère rappeler aujourd’hui l’inaction de l’équipe municipale ces 24 dernières années, dont elle a fait partie en tant qu’adjointe à la mairie pendant 14 ans. Une inaction qui a conduit à un drame humain, 8 morts et 1500 expulsés. Rien sur la garantie d’un droit de retour au centre-ville pour les personnes délogées. Les expulsions en cours s’apparentent davantage à la confiscation du centre-ville au profit des plus riches qui remplaceront la population actuelle. Alors que je dénonce depuis des années l’attente interminable de beaucoup de personnes sans-abri ou mal-logées d’accéder à un logement, ce n’est qu’aujourd’hui que le Conseil Départemental découvre des logements sociaux disponibles. Il y a là un tri de la misère absolument inacceptable. Face à une urgence sociale aux visages multiples, il faut s’occuper de tous les Marseillais et de toutes les Marseillaises».