Publié le 31 octobre 2019 à 10h36 - Dernière mise à jour le 29 novembre 2022 à 12h29
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) vient d’épingler le projet de reconnaissance faciale que la région Provence-Alpes-Côte d’Azur voulait déployer dans deux lycées à Nice et Marseille. Un avis défavorable qui ne manque pas de faire réagir Renaud Muselier et Christian Estrosi.
Un nouveau projet dans les plus brefs délais
La Cnil considère que «les objectifs de sécurisation et la fluidification des entrées dans ces lycées peuvent être atteints par des moyens bien moins intrusifs comme par exemple un contrôle par badge.» Renaud Muselier, président LR de Provence-Alpes-Côte d’Azur réagit dans un communiqué et dénonce une décision qui a «un siècle de retard. Dans un monde où la reconnaissance faciale fait le quotidien de centaines de millions d’usagers de smartphones, il est incompréhensible de refuser des dossiers aussi simples et ambitieux que le nôtre.» Avant de souligner que : «l’État nous encourage à mener ce type d’expérimentation, et considère qu’il s’agit d’une priorité nationale : nous ne comprenons pas ce blocage qui va à l’opposé de la dynamique actuelle». Annonce qu’avec Christian Estrosi, président LR délégué de la Région et maire de Nice «nous allons étudier très soigneusement les raisons de ce refus et analyser ce qui n’a pas convenu à la CNIL» Et assure que «la Région déposera un nouveau dossier dans les plus brefs délais». Christian Estrosi, considère pour sa part que «la Cnil, encore une fois, démontre son rejet de toute forme d’évolution et d’expérimentation sur une technologie, la reconnaissance faciale, qui présente un réel intérêt pour renforcer la sécurité de nos concitoyens.»
Anna CHAIRMANN