Publié le 23 mai 2014 à 20h50 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h41
Jean-Claude Gaudin, Sénateur Maire de Marseille, accompagné de Danièle Casanova, Adjointe au Maire déléguée aux Écoles maternelles et élémentaires et au Soutien scolaire, et de Roland Blum, Adjoint au Maire délégué aux Finances, au Budget et à la Charte Ville-Port, a reçu Michel Cadot, Préfet de la région Paca et du département des Bouches-du-Rhône, en présence de Marie Lajus, Préfète déléguée à l’égalité des chances, de Ali Saïb, Recteur de l’Académie d’Aix-Marseille et de Patrick Guichard, Directeur académique, qui souhaitaient évoquer la question des rythmes scolaires.
Au cours de cette réunion de travail, le Maire a mis en évidence les très importants problèmes qu’engendrerait la mise en œuvre de cette réforme.
Sur le plan financier tout d’abord, cela exigerait de nouveaux moyens en personnel. Dans le domaine administratif, cela nécessiterait de nouvelles dispositions particulièrement lourdes. Dans le cadre du « Mieux vivre ensemble », cela mettrait en danger les Associations sportives et culturelles de la ville. En outre, une grande majorité de familles affirme son hostilité aux nouveaux horaires, considérant que cette réforme n’apportera aucun allégement à la fatigue des enfants.
Face à cette situation, le Maire de Marseille a proposé la mise en place d’un projet de soutien scolaire « Marseille aide à la réussite scolaire » visant à accompagner la réussite des élèves et pouvant s’inscrire dans les plages horaires existantes.
Jean-Claude Gaudin a également fait état des réserves émises par une immense majorité de ses collègues maires à l’égard de ce décret qui n’a pas été discuté par le Parlement de la République. Il a fermement demandé aux représentants de l’État un moratoire qui permettrait une réflexion plus approfondie sur les modalités d’application de cette réforme et un assouplissement des mesures envisagées. Il a clairement indiqué que la Ville ne pourrait pas mettre en œuvre ces dispositions à la rentrée de 2014.
Enfin, il s’est également étonné que dans une période où le gouvernement tente de faire des économies, il impose aux communes de nouvelles dépenses.