Dans le cadre de la plénière de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur de ce 12 juillet, Marc Pouzet, le président du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), devait évoquer le contexte politique avec gravité.
Marc Pouzet devait notamment avancer, évoquant le contexte politique : « Les circonstances auxquelles notre Pays est confronté nécessitent de la part de notre institution apolitique, sang-froid et distanciation … Inutile d’être un oracle pour voir devant nous des jours incertains, compliqués …». Il rappelle : « La particularité du Ceser c’est qu’il représente toutes les sensibilités présentes dans la région aussi bien politiques sociales, territoriales, environnementales… qui, chacune dans son couloir porte avec engagement ses propres convictions ». Mais, précise-t-il immédiatement : «Le Ceser porte aussi et surtout, par son statut particulier d’Institution républicaine, un dénominateur commun supérieur : les valeurs cardinales de notre constitution. Valeurs aujourd’hui mises à mal devant les excès de toutes sortes, l’intolérance, les remises en causes, les promesses fallacieuses que nous connaissons tous : « Demain on rase gratis ! ». Ceux qui ont la mémoire du temps le savent bien hélas, les lendemains sont souvent douloureux. on ne construit rien dans la haine, en portant des certitudes, en ne s’écoutant plus…»
« Le Ceser, insiste Marc Pouzet, est une des sentinelles républicaines portant notre bien commun : la Liberté, l’Égalité, auxquelles nous rajoutons l’Équité, la Laïcité et bien sûr de Fraternité dont nous avons tant besoin. Avec les vice-présidents du Ceser qui représentent les milieux patronaux, syndicaux, associatifs et environnementaux, nous sommes engagés pour préserver ce bien commun qu’est le Ceser, un des derniers lieux dans lequel les débats sont encore possibles, apaisés, constructifs et respectueux de nos diversités. Dans un futur proche cette spécificité, ce respect mutuel dans un dialogue permanent sera peut-être une plateforme de coconstruction utile pour remettre du lien ».
Michel CAIRE