Publié le 13 décembre 2015 à 23h50 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h24
Le maire LR de Marseille de déclarer à l’issue du scrutin du second tour:
«Au premier tour, deux Français sur trois, et même davantage, ont voté contre le gouvernement. Au second tour, deux Français sur trois ont voté contre le Front National. Ce soir, nous sommes heureux du sursaut citoyen de ce second tour et heureux de la victoire de Christian Estrosi, qui est une magnifique nouvelle pour toute notre région et pour tous ses habitants. En se mobilisant massivement au-delà de leurs divergences, pour le second tour de scrutin, ses électeurs ont fait le choix du courage, de la responsabilité, de l’expérience, du respect de nos valeurs républicaines et d’une ambition forte pour le développement de la Provence, des Alpes et de la Côte d’Azur. Ils ont aussi exprimé clairement leur refus du sectarisme et, plus largement, d’une aventure politique dangereuse pour notre développement économique, notre cohésion sociale et notre rayonnement international. Cette victoire s’inscrit dans un vaste mouvement à l’échelle de notre pays, qui offre 7 régions à notre famille politique. A Paris comme à Marseille, à Strasbourg comme à Lille et à Lyon comme au Havre, nous allons parler d’une même voix et affirmer des convictions communes au service de nos régions comme de notre pays. Je me réjouis évidemment aussi, des perspectives que cette victoire nous offre, ici, en nous permettant de rassembler enfin les efforts de la ville de Marseille, du Département des Bouches-du-Rhône et de la Région au service de nos concitoyens et de leur avenir collectif. Le succès d’aujourd’hui n’occulte toutefois pas les enseignements du premier tour de scrutin. Comme l’ensemble des Français, les Provençaux, les Alpins et les Azuréens ont crié leur désarroi face à une vie toujours plus dure qui dégrade nos traditions, menace leur sécurité et les dépossède de leur identité collective. Nous devons maintenant préparer les réponses aux demandes légitimes des Français pour une alternance politique nationale en 2017. Parmi ces réponses, figurent les engagements de Christian Estrosi vis-à-vis des formations politiques qui ne seront pas représentées au sein de la future assemblée régionale et qui devront y être associées.
De même, leurs maires seront considérés, au même titre que les autres, comme ils l’ont toujours été lorsque nous présidions l’institution régionale, avec justice et équité.»