Publié le 10 décembre 2015 à 21h52 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 20h56
«Le rayonnement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en fait l’un des meilleurs atouts de la France et nous avons le devoir de la rendre plus belle encore. C’est cette image, ces perspectives qui sont menacées par une équipe qui ne porte que le repli sur soi et l’intolérance», lance Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire LR de Marseille entouré des ténors LR et UDI des Bouches-du-Rhône. Avant d’affirmer : «Nous devons tout faire pour empêcher qu’elle ne soit gouvernée par l’exclusion, par la division et par l’illusion, c’est à dire par le Front National. Ce parti idéologue est une menace, un poison, un danger pour tous, pour la culture, les libertés». Puis de s’en prendre au programme du FN : «Quand on promet tout à tout le monde, on ne peut rien donner à personne». Il entend la colère, l’exaspération, mais, prévient-il : «Dimanche, il ne sera plus temps de crier sa colère ou de rejeter en bloc les fondements même de notre vie démocratique en se réfugiant dans l’abstention et en renonçant ainsi au vote, qui permet à tout citoyen de choisir son avenir». Pour cela, il n’y a, à ses yeux, qu’une solution pour ce second tour des régionales : «La mobilisation et le rassemblement le plus large possible autour de Christian Estrosi et de Renaud Muselier». Et de rendre hommage à Christian Estrosi : «Un homme d’État injustement bafoué dans son honneur par le clan Le Pen. Un homme qui sait résister aux crises économiques, aux crises des valeurs démocratiques qui nous sont les plus chères, aux démagogues». Et d’insister : «Nous devons mobiliser d’avantage, convaincre que la voie de l’extrémisme est à l’opposé du chemin de l’avenir». Jean-Claude Gaudin ne manque pas de signifier son accord avec la proposition de Christian Estrosi de mettre en place un Conseil de territoire qui permettra aux forces de gauche de s’exprimer.
Michel CAIRE