Rencontres d’Arles. L’Avant-garde féministe des années 70 s’affiche

Publié le 12 juillet 2022 à 18h49 - Dernière mise à jour le 11 juin 2023 à 19h15

Les femmes sont aux avant-postes dans cette exposition. Elles s’affranchissent des stéréotypes, des diktats des hommes, refuse de se conformer au rôle que la société patriarcale leur assigne depuis des siècles. 250 photos nourrissent cette avant-garde féministe où des dizaines d’artistes femmes se sont emparées de la photographie pour s’exprimer, pour crier.

Elles ont entre 20 et 40 ans et refusent d’endosser l’idéal féminin de l’après-guerre et ses valeurs conservatrices confites. Ménage, éducation des enfants, respects des principes moraux et confort de l’homme au sens large. [()]

Bravo les femmes !

Les visiteurs sont nombreux à franchir les portes de cette exposition dont de nombreux étrangers. Ianna arrive de Berlin, elle se revendique féministe. Elle salue «le combat des femmes photographes qui ont fait beaucoup pour l’évolution des mentalités et la lutte contre le patriarcat». Aldo a quitté Turin pour voir cette exposition. Il regrette qu’«elle ne soit présentée qu’aujourd’hui à Arles et n’affiche pas les mouvements actuels». Enfin Camille est Hollandaise. Elle estime qu’«on voit bien toute la pression subie par les femmes» dans cette exposition. «Mais on a encore beaucoup à faire. Il faut que nous nous serrions les coudes pour que le changement arrive vraiment». [()] Une question. Pourquoi avoir attendu le mouvement Metoo pour que cette exposition voit le jour à Arles? c’est peut-être le seul regret. Mais comme le dit le proverbe «mieux vaut tard que jamais». Joël BARCY [(

Lee Miller, une femme libre.

Elle a été mannequin vedette, égérie des surréalistes, assistante et amante de Man Ray et de bien d’autres, photographe de mode et… reporter de guerre. Focus sur cette femme libre. Reportage J.B Exposition Lee Miller, Espace Van Gogh.)] [(