Publié le 14 avril 2013 à 9h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h07
Quand la rencontre est belle
Marseille n’est pas qu’une ville de foot, bien sûr, elle brûle d’une passion éternelle pour l’OM mais elle sait aussi savourer avec gourmandise, la chaleureuse ambiance du rugby. Et, foin des régimes, elle prend tout : l’avant match, le match et l’after, comme on cause aujourd’hui. Alors, le Jo’s, rue Haxo, a proposé sa première rue du rugby. Et, comme toujours, ce fut chantant, riant, plaisant. Un vrai échauffement avant la rencontre entre deux des monstres de l’ovalie. Alors, il est des rencontres, entre supporteurs auvergnats et toulonnais et parmi eux, des habitants de Dieulefit.
– Et vous savez où c’est ?
– Oui, dans la Drôme provençale, et c’est un des hauts lieux de la dernière guerre entre 1940 et 1944, près de 1 500 Juifs (enfants et adultes) trouvèrent refuge à Dieulefit à l’initiative de Marguerite Soubeyran et Catherine Krafft (fondatrices de l’école de Beauvallon). Tout le village savait, personne n’a parlé.
Et la fête reprend, au rugby, encore, qu’importe le résultat, seule la rencontre est belle.