Publié le 18 novembre 2015 à 21h58 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 20h44
Un soleil noir s’est couché au pays du long Nuage Blanc, Jonah Lomu, l’ancien international néo-zélandais de rugby est décédé, ce mercredi matin à Auckland (Nouvelle-Zélande), à l’âge de 40 ans, d’une attaque cardiaque. Ce géant du rugby, première star planétaire de ce sport, si fort, si fragile aussi -un dysfonctionnement rénal (le syndrome néphrotique), le contraint à prendre sa retraite en 2002- devient, par sa disparition si jeune, si brutale, un mythe à tout jamais. A la suite d’une transplantation rénale en 2004, il reprend brièvement sa carrière en jouant à Cardiff, avant de retourner en Nouvelle-Zélande pour jouer sous les couleurs de la province de North Harbour. Et c’est à Marseille, en fédérale 1 qu’il connaîtra sa dernière expérience de joueur en 2009 avant une grave rechute en 2011.
C’est lors du Mondial 1995, qu’il émerveille le monde, par son talent et ses sept essais. Le Monde lui appartient, l’avenir est radieux…. Peu, trop peu de temps, après la compétition les médecins diagnostiquent un désordre rénal. Pourtant, malgré la maladie, il participe à la Coupe du Monde 1999. Et c’est loin d’être pour faire de la figuration puisqu’il marquera pas moins de huit essais, jusqu’à l’élimination surprise des All Blacks en quart de finale face à la France.
La Nouvelle-Zélande, le monde du rugby, est en deuil et le Ka mate prend toute sa force : «Je meurs. Je vis» et Jonah Lomu vivra longtemps dans les esprits, les mémoires.
Michel CAIRE