Publié le 27 octobre 2018 à 21h26 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 12h47

On a aimé. A la 48e minute, bien servi par Narumasa, le festival de Ed Fidow dans les 22 mètres du stade montois conclu par une passe caviar à Geoffrey Fabbri qui marque l’essai de la victoire pour Provence Rugby.
On n’a pas aimé. Les sifflets et autres tintamarres du public aixois lorsque le buteur montois était sollicité pour tenter de passer le ballon entre les poteaux.Les réactions :Jamie Cudmore, manager de Provence Rugby: «Après notre non match à Oyonnax, les joueurs ont vécu deux semaines compliquées. Ce soir, je suis très fier d’eux car ils ont su surmonter les difficultés pour livrer un match abouti, en respectant les consignes et en restant disciplinés. Quand quinze mecs tirent dans le même sens on peut faire de grandes choses.» Charles Brousse: «Cette victoire est très importante pour le moral. Nous sortons d’un bloc très compliqué au cours duquel on a pris deux fois trente points. On avait à cœur de faire un gros match devant notre public et pour l’inauguration de la nouvelle tribune mais devant Mont-de-Marsan, qui n’était pas leader pour rien, ce n’était pas évident. Notre défense a été agressive, est montée haut et a fait tomber leurs ballons. Le plan de jeu a été respecté et nous sommes restés à 15 tout le match.» Geoffrey Fabbri: «On se devait, devant cette équipe, de mettre beaucoup de cœur, de la précision et tout ce qui va avec. et cela a payé ce soir. Nous sommes très fiers et il faut continuer comme ça. Devant nous avons été efficaces, il y a eu très peu de faute en défense, pas de carton et finalement cette victoire du respect du plan de jeu; que demander de mieux ? » Thibaud Rey, 2e ligne du Stade Montois: « Nous avons été défaillants dans les rucks, nous n’avons eu aucune sortie propre donc pas de ballon pour développer notre jeu correctement. Sur toute la deuxième période nous n’avons qu’un seul ballon à jouer dans notre camp… Nous nous sommes battus seuls car si Aix était présent en défense, ils ne nous ont jamais inquiétés en attaque ; mais nous n’avons pas réussi, nous aussi, à les inquiéter.» |