Publié le 19 novembre 2020 à 19h25 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h19
Il n’y aura pas eu de passe de trois pour les Noirs qui se sont lourdement inclinés (30-15) la semaine dernière à Montauban. C’était pour le compte de la 6e journée, match reporté pour cause de Covid. Match ou plutôt non-match pour des Provençaux inexistants pendant la première période et qui sont revenus en deuxième, mais le handicap était trop important…
Décidément, Provence Rugby est branché sur courant alternatif, capable de donner le meilleur comme à Carcassonne ou à Oyonnax en première période et le pire, comme à Montauban ou face à Colomiers… Personne n’est dupe de cet état de fait. A commencer par Ludovic Radosavljevic, qui, en conférence de presse hebdomadaire reconnaissait : «On a eu une contre-performance à Montauban, c’est une vérité mais ce n’est pas une fin en soi. On est passé à travers sur ce match. Nous sommes de grands garçons et nous avons bossé cette semaine pour remettre les choses en place à Valence.» Lorsqu’on lui parle de performances en dents de scie, le capitaine provençal n’élude pas la question. «Le rugby et la pro D2 comme le top 14 c’est un marathon. Être constants toute une année je ne sais pas s’il y a des équipes qui sont capables de le faire. On a fait un faux pas la semaine dernière mais on continue à bosser, on travaille bien et la saison sera longue… Après Valence nous aurons disputé un tiers de ce championnat très étrange. On pourra commencer à faire un premier point d’étape.» En match amical, l’été dernier, Valence avait battu les Provençaux d’un point (19-18). C’est une équipe solide qui attend les Noirs de pied ferme. Pour Rado, pas de pression particulière : «Ça reste un match de rugby ; Valence s’est bien renforcé à l’intersaison et nous avait mis en difficulté en match amical… Ils ont des avants qui sont costauds, qui se déplacent bien et qui frappent fort. Il nous faudra être au rendez-vous ! » Pour le manager général Fabien Cibray : «Cette semaine a été marquée par une remise en question. Les joueurs ont compris qu’on ne pouvait pas se satisfaire du match de Montauban. Il y a eu besoin d’en parler. Ce qui m’inquiète un peu c’est que nous sommes trop souvent en réaction. On ne peut pas se satisfaire de ça. D’autant plus que dès qu’on met un peu d’intensité, et en respectant notre état d’esprit, on sait jouer. A Montauban, par exemple, on marque deux essais consécutifs et on revient à 9 points dans un match improbable. C’est frustrant. Il faut arriver à tenir le niveau de façon régulière sur la durée pendant les matchs. Cette semaine nous avons travaillé le rugby vivace qu’on sait faire et qu’on veut faire…» Le déplacement à Valence ne sera pas de tout repos. Pour le manager : «C’est une équipe qui a beaucoup progressé depuis le début du championnat. C’est très difficile d’aller faire une performance là-bas. Ils jouent un rugby rugueux, qui cogne, c’est une équipe très complète. J’attends une réaction de la part de mes joueurs, c’est clair. Mais on ne veut plus revoir ce qu’on a vu à Montauban. Pour aborder Biarritz la semaine prochaine, il nous faut un match plein à Valence.» Réponse ce vendredi en fin de journée (19 heures).
Michel EGEA
Les 23 qui se deplacent :
1 Corbel ; 2 Forbes ; 3 Loukia ; 4 Ledevedec ; 5 Warion ; 6 Viiga ; 7 Guiry ; 8 Malet ; 9 Darbo ; 10 Rado (Cap) ; 11 Poirson ; 12 Belan ; 13 Delage ; 14 Charlat ; 15 Massip ; 16 Laget ; 17 Soave ; 18 Mondoulet ;
19 De Coninck ; 20 Bau ; 21 Bezy ; 22 Sola ; 23 Vernet.