Publié le 25 septembre 2021 à 20h21 - Dernière mise à jour le 1 novembre 2022 à 16h31
Il reste encore beaucoup de travail au staff technique provençal pour redonner confiance à un collectif qui vient de vivre sa deuxième défaite consécutive à domicile.
«Nous avions prévu de terminer ce premier bloc avec 14 points ; il en manque quatre ce soir !» Ainsi parlait Mauricio Reggiardo, vendredi vers 22 heures, alors que son équipe venait de connaître un deuxième revers consécutif à domicile, face à Rouen, sur la plus étroite des marges : 21-22. Mais qu’on ne s’y trompe pas, face à des Normands solides, sereins et agressifs dans le bon sens du terme, les Provençaux, fébriles, ont donné des bâtons pour se faire battre multipliant les fautes de main -notamment trois alors qu’il ne restait qu’à aplatir le ballon derrière la ligne- et des choix de jeu pas toujours évidents. La victoire des visiteurs est donc tout à fait logique au terme d’un match où le coach provençal a tout de même vu du positif, notamment avec la volonté d’aller de l’avant affichée par ses joueurs après la pause ; «ce qu’on n’avait pas vu face à Narbonne», concluait-il.
Pour revenir à la défaite du jour, inutile d’aller chercher des excuses en dénonçant, à juste titre cependant, l’arbitrage souvent détestable d’un trio d’hommes en vert peu en forme; inutile aussi de montrer du doigt le buteur aixois, à qui le club doit beaucoup depuis des années, et dont le manque de réussite du soir n’est pas la seule et unique cause de la défaite.
Recomposer une équipe
«Il faut rester connectés et mieux gérer les temps faibles», disait en substance le manager général avant la rencontre. Il reste du travail à faire en la matière; beaucoup de travail. Là aussi, il faut être réaliste. Si la transformation de l’essai aixois à la dernière seconde avait été réussie, la victoire des locaux aurait pu cacher les lacunes d’une formation provençale qui se cherche encore. Alors oui, des pièces maitresses sont à l’infirmerie, oui il y a beaucoup de nouveaux arrivants et oui il faut recomposer une équipe. Une fois ces données posées sur la table le chef argentin va donc devoir, patiemment, mais aussi énergiquement, continuer à s’activer avec le fouet afin de faire prendre une sauce dont les ingrédients a priori, ne devraient demander qu’à fusionner pour la rendre délectable. Histoire de ne pas prendre le bouillon et d’enfin régaler des supporters qui ne demandent qu’à savourer des victoires.
A l’issue de ce premier bloc, les Provençaux ont une semaine de vacances pour recharger les batteries. Ce qui pourrait permettre à la connexion chère à leur coach, d’être opérationnelle à l’aube d’un deuxième bloc redoutable : déplacement à Carcassonne, réception de Bourg-en-Bresse puis deux déplacements consécutifs à Bayonne et Aurillac. C’est tout ce que l’on peut souhaiter…
Michel EGEA
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