Publié le 10 avril 2021 à 20h57 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 15h47
S’il y a une image à retenir de cette confrontation, vendredi soir, entre les Provençaux et le Grenoblois, c’est assurément celle de la mêlée de la 61e minute avec introduction des visiteurs ; mêlée proprement enfoncée par les Noirs qui enchaînent sur un maul écroulé par les Isérois. Pénalité réussie par Florent Massip qui donne ainsi 9 points d’avance aux siens.
C’est la 63e minute. Cette mêlée conquérante concrétise parfaitement cet esprit de conquête développé par les locaux. Et pour la première fois depuis plusieurs semaines, c’est la tête haute qu’ils ont joué ce match capital, répondant parfaitement à la pression mise par Grenoble. Certes tout ne fut pas parfait, loin s’en faut. Mais on préfèrera retenir en premier lieu l’extrême qualité de la première participation de l’ex-isérois Hans Nkinsi, deuxième ligne performant dans la poussée, dans le combat et en touche. Une recrue qui fait du bien à l’heure d’attaquer une fin de saison où chaque point va compter. Car si Provence Rugby pointe à la 13e place après cette victoire, c’est avec seulement deux points d’avance sur Valence-Romans et Aurillac respectivement 14e et 15e avec 44 points, Soyaux Angoulême fermant la marche avec 36 points.
Carcassonne à l’horizon
Les Aixois ont remis rapidement leur bleu de chauffe après cette victoire obtenue sur le fil car la venue de Carcassonne se profile à l’horizon. Des Carcassonnais qui auront deux raisons d’avoir envie de venir faire un coup à Aix-en-Provence, d’une part car ils ont perdu vendredi à domicile face à Valence-Romans (22-38) et d’autre part car ils se souviennent que les Provençaux l’avaient emporté d’un point, (30-31) en octobre dernier sous les remparts de la cité médiévale. Sans oublier que pour l’entraîneur Christian Labit, ces affrontements avec son ancienne équipe ont toujours un goût particulier… Le combat s’annonce rude et il faudra que les Provençaux l’abordent avec autant de conviction que celle développée face à Grenoble. Nul doute que le manager Mauricio Reggiardo trouvera les mots nécessaires pour y parvenir.
Michel EGEA