Publié le 22 février 2015 à 21h03 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h41
Ce samedi en fin de journée, sur une pelouse du Stade Maurice David qui avait un petit quelques chose d’une piscine, Auch se déplaçait à Aix-en-Provence avec la ferme intention de faire chuter cette bête noire qu’est le PARC. Il faut croire que la volonté des gersois était aussi impressionnante que leur physique puisqu’ils ont fait mettre un genou à terre aux blacks Aixois, pour la première fois de la saison. Et si, à quelques secondes de la fin du match, les locaux menaient de deux points (15-13), une faute de débutant (un coup de pied dans le ballon en phase de ruck) est venue empêcher les poulains de Christian Labit de réaliser un hold-up parfait. Car tout au long de la partie, et en particulier en première période, les joueurs d’Aix-en-Provence ont subi la loi des Auscitains. Mêlées bousculées, fautes de mains, pertes de ballons en touches: le PARC a balbutié son rugby alors que les hommes du Sud-Ouest ont fait preuve d’abnégation. Certes les conditions de jeu n’étaient pas idéales, mais elles étaient les mêmes pour les deux équipes.
Le PARC a donc cédé à domicile 15-16. Une défaite sans conséquence puisque avec Nevers, le Pays d’Aix-Rugby Club survole cette phase préliminaire de Fédérale 1. Mais une défaite qui vient rappeler que le chemin est encore long et périlleux jusqu’à la Pro D2, destination avouée des Aixois cette saison. Et, si samedi soir, dans les vestiaires, chacun trouvait presque des vertus à cette défaite, la considérant comme un déclencheur de « remise en question« , comme un événement susceptible de « ressouder l’équipe« , lui octroyant le mérite « De nous faire redescendre sur terre« , il n’en demeure pas moins que Auch a engrangé un point psychologique non négligeable qui pourrait être profitable une fois les phases finales arrivées. Car en toute logique le PARC devrait retrouver cette équipe sur sa route en demi-finale d’accession en pro D2. Et ce jour là, même s’il y a un typhon, il faudra gagner. Qu’on s’en souvienne.
Michel EGEA