Publié le 15 septembre 2014 à 21h50 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h39
« Une nouvelle fois, suite à la manifestation du 12 septembre, la Mairie refuse de dialoguer avec les représentants des parents, des personnels et des enseignants. Ce mépris et ce refus du dialogue n’est plus acceptable.
Jean Claude Gaudin est face à ses responsabilités. Il avait deux ans pour préparer la mise en place de la réforme. Deux semaines après la rentrée la Mairie en est réduite à appeler en renfort des assistantes maternelles pour assurer la garderie dans les écoles le vendredi après-midi provoquant ainsi la colère légitime du personnel communal.
La subvention versée par l’Etat pour la mise en place des rythmes scolaires (142 € par enfant soit 10 millions pour notre ville) n’est censée financer que des projets de qualité avec un encadrement diplômé et compétent. En aucun cas l’Etat n’acceptera de participer financièrement à la mise en place de simples garderies, qui n’ont rien à voir avec de véritables activités périscolaires.
En raison de sa négligence et de son immobilisme, JC Gaudin va un peu plus déséquilibrer les finances de la ville et sera conduit à augmenter les impôts en accusant l’Etat, alors que sa responsabilité est évidente dans cette affaire.
Seule une large concertation , qui depuis 2 ans n’a jamais eu lieu, avec l’ensemble des professionnels de l’éducation et les associations pourra aboutir à une solution ambitieuse (et correctement financée) pour les enfants des écoles publiques de notre ville.
Nous demandons que la municipalité réunisse en urgence autour d’une table tous les acteurs de la communauté éducative et toutes les compétences nécessaires à la mise en place de cette réforme importante qui devra s’appuyer sur un grand projet éducatif digne de la deuxième ville de France. »
Stéphane Mari Président du groupe socialiste Annie Levy-Mozziconacci Conseillère municipale chargée des questions d’éducation.