Publié le 17 novembre 2013 à 12h04 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h46
« Pourquoi le Ministre de l’Éducation Nationale s’entête-t-il à vouloir imposer une réforme rejetée par lʼensemble du monde éducatif et qui provoque le mécontentement des parents d’élèves ?
Ce dispositif, dont on ne voit pas clairement les bienfaits pour les enfants, va en revanche peser lourdement sur les finances des collectivités.
Pour rétablir le dialogue entre l’État et les élus locaux, jʼai déposé une proposition de loi au Sénat pour permettre aux Maires de garder leur liberté dʼappliquer ou non cette réforme, en fonction des moyens dont dispose leur commune. Une démarche qui est loin de lʼopposition stérile dans laquelle le Ministre de l’Éducation Nationale souhaite enfermer les opposants à son projet.
En outre, le Ministre semble méconnaître les mesures engagées en faveur de lʼéducation à Marseille. Une enveloppe de 165 millions dʼeuros est consacrée chaque année aux écoles, ce qui représente le 1er budget de la Ville de Marseille. En 18 ans, près de 510 millions dʼeuros ont permis la rénovation des écoles marseillaises tandis que tous les restaurants scolaires ont été transformés en self. De plus, la Municipalité sʼest engagée pour le soutien scolaire à hauteur de 9 millions dʼeuros en 2013. En dehors de toute obligation légale, nous avons créé cette année 12 classes pour les enfants de moins de 3 ans, ce qui porte à 1 551 le nombre dʼenfants accueillis à Marseille.
On sent bien que les contrevérités de M. Peillon sont davantage destinées à soutenir la campagne des socialistes à Marseille quʼà trouver une issue à la crise provoquée par un projet qui, à lʼévidence, nʼa pas été suffisamment concerté.
Pour terminer, M. Peillon doit accepter le dialogue et revoir sa copie ! »