Publié le 20 juin 2017 à 18h12 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 16h55
Depuis quelques années, sous l’impulsion d’un bureau présidé par Olivier Sumeire, l’association des vignerons de Sainte-Victoire présente son millésime au cours d’une soirée festive rassemblant plusieurs centaines d’invités. Pendant dix ans, c’est le Palais du Pharo, à Marseille, qui a abrité cette manifestation. Pourquoi Marseille ? Tout simplement afin de faire découvrir aux consommateurs de la deuxième ville de France la qualité des vins élaborés à quelques kilomètres de chez eux. Mais cette année, toujours sous l’impulsion du Président Sumeire, les vignerons ont présenté leurs bébés «à domicile» ou presque. «Il était important pour nous de venir sur cette terre qui nous permet de vivre, terre nourricière de notre appellation.» Et comme ici on ne fait pas les choses à moitié, c’est au pied même de la montagne, au cœur de la Maison de Sainte-Victoire à Saint Antonin sur Bayon que pour sa 11e présentation du millésime, l’association a convié ses invités. «Nous alternerons désormais la tenue de cette manifestation entre Marseille et le pays d’Aix-en-Provence», confiait Olivier Sumeire. Un choix qui, cette année, n’avait rien d’innocent puisque c’est ici, à côté des bureaux des personnels du «grand site» que s’installeront les permanents de l’association des vignerons dans quelques semaines. Trop à l’étroit dans leurs bureaux «historiques» de Trets, ils pourront ainsi travailler dans de meilleures conditions. Cette manifestation a donné l’occasion à Olivier Sumeire et à son bureau de faire un point complet sur la situation des Côtes de Provence Sainte-Victoire, rappelant l’engagement de chacun des membres de l’association pour une démarche d’agriculture responsable et durable, adhérant notamment, depuis 2012, au plan ecophyto. Rappelons que l’association compte 32 membres, que la dénomination de terroir concerne 2 654 hectares et que le millésime 2016 a une production s’élevant à plus de trois millions de bouteilles.
Un millésime caractérisé par des vins très expressifs en ce qui concerne les blancs et les rosés et par des rouges riches et puissants. Près de 24 000 hectolitres ont été produits et 2016 devrait s’inscrire parmi les millésimes les plus qualitatifs… Surtout en matière de vins rouges. Cette présentation «au sommet» a aussi été l’occasion d’affirmer le partenariat entre l’association et Bouches-du-Rhône Tourisme dont la directrice, Isabelle Brémond , confiait combien l’oenotourisme et le tourisme gastronomique étaient désormais importants.
Michel EGEA