Publié le 20 novembre 2013 à 22h42 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h39
Blizzard vous avez dit blizzard ? Sans conteste le froid règne au sein du centre de CryoKiné. Point là de mise en œuvre, chère à la science-fiction, de conservation à but indéterminé mais de soins mis à la portée de tous.
Depuis le mois de septembre, ce centre de rééducation implanté sur le site de la Résidence du Parc au sein de la clinique Diaverum a fait le choix d’aller plus loin en créant CryoKiné, un centre de cryothérapie corps entier (CEE) pour répondre aux syndromes inflammatoires.
Didier Bertrand, masseur kinésithérapeute et posturologue, porteur du projet, explique: «La cryothérapie corps entier est une exposition corporelle au froid extrême de -110 degrés dans le but de créer un choc thermique entraînant un effet analgésique et anti-inflammatoire par abaissement de la température tissulaire. »
Cette thérapie est utilisée depuis de nombreuses années par les sportifs, « dans le cadre de la récupération après l’entraînement ou encore au niveau musculaire pour agir sur les microlésions ». Mais pas seulement, la cryothérapie est également indiquée pour les tendinopathies, les douleurs articulaires, les pathologies à rhumatismes inflammatoires (spondylarthropathie ankylosante), fibromyalgie, fatigue chronique, le bien être « et des niches, entre autres, comme les psoriasis ».
« Il est indispensable que l’exposition soit à -110° »
La cryothérapie corps entier est constituée de deux chambres, la première est à -60° et la deuxième à -110°, la première n’étant pas utilisée comme palier « mais pour éviter toute déperdition de froid», précise Didier Bertrand. Car, poursuit-il, « pour atteindre une efficacité thérapeutique, il est indispensable que l’exposition soit à -110° ».
Afin d’accéder à cette fraîcheur intense, un protocole a été établi. « Le patient doit avoir : présenté un certificat médical de non contre-indication à la pratique, signer une fiche de consentement et de lecture d’information. Puis, un examen clinique est réalisé par un kinésithérapeute sur les pouls périphériques, la fréquence cardiaque… pour un suivi des symptômes.»
« La durée d’exposition se situe entre 2 et 4 minutes »
Une fois toutes ces formalités remplies, le patient doit être en maillot de bain ou en short, porter des gants et des chaussettes, un bonnet, un masque pour les voies aériennes et des surchaussures. Ainsi paré, il rejoint la chambre de traitement à -110°. « La durée d’exposition se situe entre 2 et 4 minutes », indique Didier Bertrand. Une fois à l’intérieur « le patient déambule tranquillement et reste en contact visuel et sonore permanent avec l’opérateur. Il peut sortir à tout moment s’il le désire ». A l’issue de la séance, un temps de récupération de 15 minutes post cryothérapie est prévu dans une autre salle dotée de fauteuils so design très confortables.
Afin de se lancer dans les meilleures conditions et de maîtriser les différents paramètres de la cryothérapie, « nous avons étudié les différentes technologies de production de froid et nous avons opté pour l’électricité et non l’azote », souligne le porteur du projet ». De plus poursuit-il : « Cette technologie nous permet de bénéficier d’une expérience de 20 ans d’utilisation en Allemagne où il existe 30 sites. On retrouve 10 sites en Suisse et 4 en France à Saint-Malo, Montpellier, le nôtre à Marseille et l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) ».
Patricia MAILLE-CAIRE
Ce lundi 18 novembre CrinoKiné a organisé un colloque qui a réuni 160 médecins sur la thématique de la Cryothérapie. Nombre d’intervenants étaient des médecins de fédérations nationales sportives.
CryoKiné : 9, rue Gaston Berger – site de la Résidence du Parc. 13010 Marseille
Tél : 04.91.77.34.08
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