Publié le 6 mars 2014 à 16h55 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h43
Le sénateur Jean-Noël Guérini, président du Conseil général des Bouches-du-Rhône écrit au Président de la République concernant la SNCM:
«Monsieur le Président de la République,
Je me permets d’attirer de nouveau votre attention sur la situation de la Société Nationale Corse Méditerranée, qui a déjà fait l’objet de diverses lettres de ma part soulignant les enjeux majeurs qui s’y rattachent.
Vous le savez, la SNCM a réalisé de nombreux efforts afin de recouvrer sa compétitivité et un équilibre économique, et elle a su fédérer très efficacement son personnel autour d’un projet industriel à long terme, crédible.
Dans un contexte éminemment sensible, il paraît essentiel que l’État soutienne, comme il l’avait d’ailleurs annoncé, la commande des navires indispensables à l’adaptation de la flotte, et se mobilise pour le financement de ces bateaux.
L’appui de l’État s’avère aujourd’hui décisif dans la perspective de la réunion du conseil de surveillance du 7 mars qui doit impérativement voir la signature d’une lettre d’intention pour la commande de deux premiers navires aux chantiers de St Nazaire, et serait de surcroît cohérent avec l’impulsion générale que le Gouvernement entend donner à la préservation des emplois et de l’activité sur le territoire national.
Cet appui s’avère également déterminant pour que la Caisse des Dépôts, outre la confirmation de sa présence au capital, s’implique activement dans le financement des investissements de la compagnie, comme du reste le Gouvernent le lui a demandé.
Compte tenu de ces éléments, je vous serais reconnaissant de prendre les dispositions nécessaires pour que l’État reste un partenaire vigilant, veillant à associer aux démarches entreprises, l’ensemble des actionnaires, et notamment les représentants des actionnaires salariés, et permette ainsi à la SNCM de franchir une étape déterminante.
Convaincu de trouver en vous un interlocuteur attentif, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération. »