Publié le 30 août 2013 à 19h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h48
Dans un communiqué Eugène Caselli, président de Marseille Provence métropole exprime son inquiétude. « En rejetant le sursis à exécution demandé par la France, suite à la décision d’obliger la SNCM à rembourser 220 millions d’euros d’aides publiques à l’État, le tribunal européen n’a pas fermé définitivement la porte à une révision d’une mesure unanimement jugée désastreuse pour la compagnie de navigation. Il reste en effet à étudier le recours en annulation qui a été déposé par la France. Mais la décision du tribunal de Luxembourg ne peut qu’accroître l’inquiétude qu’inspire l’avenir de la SNCM, alors que l’on attend pour le 6 septembre le choix de la collectivité territoriale de Corse relatif à la desserte des ports de l’île au départ de Marseille. Parce que je n’envisage pas l’avenir du port de Marseille sans la SNCM et que je reste préoccupé par la situation des employés de la compagnie et de leurs familles, je suis intervenu auprès du président de la République, du Premier ministre et des ministres concernés des Transports et du Travail et de l’Emploi, afin que l’État exprime sa ferme volonté d’empêcher la liquidation de la compagnie, ce qui a été fait et je m’en félicite, et afin que les personnels visés par le Plan de sauvegarde de la SNCM bénéficient d’un dispositif opérationnel d’accompagnement qui leur permettra de retrouver rapidement un emploi. Convaincu que Marseille comme la Corse ont besoin de la SNCM, je continuerai à tout faire pour que la compagnie poursuive ses activités en bénéficiant d’une gestion saine et pérenne. »