Publié le 18 mars 2015 à 14h09 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h43
La CGT organise ce mercredi 18 mars de 14 heures à 20 heures un grand rassemblement devant le tribunal de commerce de Marseille où se dérouleront 3 audiences concernant l’avenir de la compagnie maritime «dont une portant sur la contestation de l’appel d’offres lancé pour faire disparaitre et céder en « pièces » la SNCM, et deux autres portant sur l’audition des candidats « repreneurs » et l’Etat de la trésorerie de la SNCM », indique Frédéric Alpozzo, secrétaire général CGT des marins de la SNCM. Annonçant : «Nous organisons également un rassemblement et avons lancé un appel pour assister nombreux à l’audience publique du TA de Bastia ce jeudi 19 Mars à 10h30, où Corsica Ferries réclame l’annulation de la DSP attribuée aux compagnies partenaires historiques, CMN-SNCM, seules compagnies sous pavillon français 1er registre conformément à la législation française».
Et de fustiger le gouvernement qui doit revoir sa copie rapidement et cesser sa politique en faveur des patrons voyous comme Corsica Ferries, qui navigue sous pavillon international afin d’utiliser le statut de travailleur détaché comme règle permanente avec le blanc-seing du Gouvernement qui veut en faire son modèle antisocial et antirépublicain avec l’amendement introduit dans la loi Macron. Il est où l’esprit du 11 janvier ? Envolé avec nos valeurs républicaines ? Assez de leçons d’un Premier ministre dont le gouvernement mène la politique contraire à son discours d’intérêt général. Assez de mensonges et de favoritisme pour les actionnaires et les copains, et les grands patrons sans scrupules qui exploitent les salariés sans droits sociaux aux quatre coins de l’Europe et du Monde pour travailler en France et aggraver le chômage dans notre pays»
Frédéric Alpozzo de rappeler: «Le gouvernement met au chômage des milliers de salariés tous les mois et refuse toute politique industrielle de relance par la règlementation sociale et environnementale et l’investissement public, sans laquelle il n’y aura pas de réduction et d’éradication du chômage dans un cadre de développement durable». «L’Europe n’y est pour rien, insiste-t-il, ce sont les choix de ce gouvernement qui sont en cause». Pour la CGT: «Une autre route est possible dans l’intérêt général, nous ne laisserons pas faire la disparition et le pillage, dans un premier temps, de la SNCM qui relève de magouilles politiques et financières.»