Publié le 20 novembre 2015 à 23h43 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h24
Le tribunal a suivi l’avis du procureur de retenir l’offre de l’entrepreneur corse Patrick Rocca pour reprendre la SNCM, ce vendredi 20 novembre à Marseille. Une décision -qui devrait entraîner près de 600 suppressions de postes sur les 1 400- qui a été suivie par le vote d’une grève reconductible dès ce vendredi soir. Un préavis avait été déposé le 10 novembre par l’intersyndicale, à l’exception du Syndicat des travailleurs corses. «Il ne pourra pas y avoir de reprise du travail sans une solution pour l’ensemble des salariés», a lancé Frédéric Alpozzo, secrétaire du syndicat CGT des marins à l’issue de l’AG. Le projet de reprise de Patrick Rocca, 50 ans, dont le groupe comprend 27 sociétés dans le transport, l’immobilier ou les déchets, prévoit la reprise de 845 salariés (873 en comptant les filiales) sur plus de 1 400 en CDI. Trois autres projets de reprise avaient été déposés, par le consortium d’entreprises corses Corsica Maritima, le groupe Baja Ferries et l’ex-directeur du port de Marseille Christian Garin, associé à l’armateur grec Arista.