Publié le 28 octobre 2014 à 22h21 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h38
Alors que direction, syndicats et actionnaires de la SNCM étaient réunis à Marseille, ce mardi 28 octobre, pour une nouvelle médiation, le secrétaire d’État aux Transports,
Alain Vidalies, a estimé que le placement du transporteur maritime en redressement judiciaire est une «probabilité forte dans un proche avenir». Interrogé par à l’Assemblée nationale par le député PRG de Haute-Corse, Paul Giacobbi, Alain Vidalies a déclaré : «L’objectif du gouvernement est effectivement, dans cette hypothèse, de sauver un maximum d’emplois, grâce au maintien de la Délégation de service public dans la transmission au repreneur».
Avant la déclaration d’Alain Vidalies, la CGT marins avait prévenu : «Si l’État provoque le redressement judiciaire et une faillite organisée de la SNCM, il n’y aura pas besoin d’organisations syndicales pour que les salariés se mobilisent. Si l’Etat continue sa marche en avant pour cautionner la démarche des patrons voyous, il récoltera ce qu’il a semé».
Aucune décision n’a été prise à l’issue de la réunion à Marseille qui devait aborder trois points : le plan économique de la direction pour renouer avec la rentabilité, le contentieux européen, le plan social et l’étude d’offres de reprise. Selon les syndicats, le médiateur Gilles Bélier «propose un temps de travail supplémentaire avec une nouvelle réunion de médiation le 18 novembre prochain».