Publié le 27 septembre 2013 à 20h06 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h47
Dans un communiqué, Roland Blum, premier adjoint au maire de Marseille estime : «Les indiscrétions parues dans la presse concernant une lettre envoyée par le président de la collectivité de Corse à Veolia ont eu au moins le mérite de démontrer la carence de l’État et de Veolia sur l’affaire du recouvrement de 220 millions d’euros d’aides prétendument perçues par la SNCM. »
Il interroge : «Comment accepter qu’une société actionnaire majoritaire de la SNCM puisse contester sérieusement tout engagement dans une entreprise qui vient d’être déclarée titulaire pour 10 ans de la DSP sur la continuité territoriale ? Comment ne pas dénoncer une attitude irresponsable de l’État pourtant déjà actionnaire à 25 % du capital, qui fait le tour de force de ne pas s’impliquer dans un dossier important pour l’avenir de la filière maritime française, pour Marseille et la Corse ? »
Cette carence, selon lui, « pourrait conduire à la perte de 2 000 emplois directs sans compter les sous-traitants. Il est temps de revenir à la raison : le gouvernement doit au plus tôt intervenir dans ce dossier pour que la SNCM dispose d’un capital solide, ce qui implique le maintien de la Caisse des Dépôts et Consignations et sans aucun doute, une augmentation de la participation de l’État. »